Crise cardiaque : une vitamine peut jouer un rôle déterminant

Et si la vitamine D pouvait aider à renforcer le système immunitaire et aider à lutter plus efficacement contre… Les crises cardiaques. C’est ce qu’ont annoncé des médecins américains qui se sont récemment penchés sur le sujet. Une percée qui laisse entrevoir de nouvelles façons d’accompagner et soigner les patients à risque.

Pour parvenir à un tel résultat, les chercheurs ont mené une étude sur 630 adultes. Tous étaient touchés par une maladie cardiaque (dont la nature variait) et présentaient un risque élevé d’infarctus. Les chercheurs ont ensuite divisé le groupe en deux parties égales de 315 sujets.

630 personnes testées lors d’une grande éude médicale

Les patients du groupe A ont reçu un placebo. Les patients du groupe B ont, eux, reçu de la vitamine D, mais à des doses adaptées à leurs besoins. L’idée était d’atteindre des taux optimaux, par individu, selon leurs caractéristiques propres. Et les résultats sont assez bluffants. En effet, les patients ayant reçu une dose personnalisée de vitamine D ont vu leur risque de crise cardiaque diminuer de 52% par rapport aux sujets du second groupe.

Et si ce résultat est, en soi, une première avancée exceptionnelle, il est à noter que parmi les patients ayant participé à cet examen, aucun n’a eu d’effet indésirable, notamment après supplémentation en vitamine D3. Celle-ci, en trop grosse quantité, peut entraîner une hypercalcémie, à savoir un taux trop important de calcium dans le sang, des maux de tête, des nausées et des vomissements.

Les maladies cardio-vasculaire, un vrai fléau dans le monde

De fait, les chercheurs encourageant les personnes à risque à opter pour la supplémentation en vitamine D, à condition toutefois d’être suivi par un médecin. L’idée est d’ajuster les taux pour un usage optimal de la vitamine. De quoi changer la vie à des millions de personnes. En effet, l’OMS rappelle que 19,8 millions de personnes sont mortes des suites d’une maladie cardiovasculaire en 2022. Cela représente 32% des décès, dans le monde.

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