La présidence d’Emmanuel Macron traverse une période instable depuis sa réélection en 2022. L’ex-Premier ministre Manuel Valls n’a pas mâché ses mots ce dimanche, qualifiant le second quinquennat de « naufrage » et pointant des dysfonctionnements inquiétants dans le fonctionnement des institutions françaises. Selon lui, les décisions prises depuis le début de ce mandat, notamment la dissolution de l’Assemblée nationale, ont créé une instabilité qui affecte directement la démocratie.
Manuel Valls alerte sur la crise de régime en France
Pour Manuel Valls, l’échec de certaines initiatives politiques depuis la réélection de Macron montre une crise institutionnelle profonde. Il a dénoncé la dissolution de l’Assemblée comme une décision qui fragilise le pays et les institutions, tout en soulignant que cette situation retombe sur l’ensemble des Français et des structures démocratiques. L’ancien Premier ministre a également rappelé sa colère après son départ du ministère des Outre-mer lors du dernier remaniement, une expérience qu’il juge révélatrice des tensions internes et de la difficulté à maintenir un cap stable au sommet de l’État.
Valls estime que le deuxième quinquennat n’a pas permis de donner un véritable sens à la présidence, malgré l’ampleur de la victoire électorale. Les critiques portent sur la gouvernance jugée parfois autoritaire, l’instabilité parlementaire et la perception d’un éloignement croissant entre le président et une partie de la population. Ces éléments se combinent pour alimenter un sentiment de crise démocratique, renforçant l’impression d’un mandat mal engagé dès ses débuts.
Réélection et critiques persistantes autour d’Emmanuel Macron
Depuis 2022, le chef de l’État fait face à une série de critiques sur sa politique et sa méthode. La réforme des retraites, la gestion des finances publiques et l’approche face aux défis environnementaux ont suscité des contestations sociales et politiques. Les grèves et manifestations successives, ainsi que le manque de majorité stable au Parlement, contribuent à un climat de défiance et de méfiance. Ces tensions affaiblissent l’efficacité de la présidence et compliquent la mise en œuvre des réformes promises.
Ces critiques s’articulent autour de la perception d’un mandat qui peine à trouver sa cohérence et son sens, un point souligné par Manuel Valls. L’ex-Premier ministre insiste sur le fait que les choix de gouvernance récents ont des répercussions immédiates sur la vie démocratique. Ces déclarations invitent à réfléchir sur la capacité des institutions à résister aux tensions politiques et sociales.




Est-ce que le Président Français Emmanuel Macron est par hazard contaminé par le virus africain « du troisième mandat »? Je sais que la France possède beaucoup d’anciennes colonies en Afrique qui ont le malaise de vite conjurer le troisième mandat.
Est ce que Macron est en train de copier dans le cahier de ses anciennes colonies leurs politiques?
Merci Mr Valls, on n’était pas au courant