Grandes fortunes : l'ex de Jeff Bezos investit massivement dans les universités noires

Aux États-Unis, Mackenzie Scott, l’ex-épouse du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos, a reversé quasiment 900 millions de dollars aux universités historiquement noires. Des universités connues sous le nom de HBCU (Historically Black Colleges and Universities). Des dons, sans condition d’usage qui permettent aux établissements d’en faire ce qu’ils souhaitent.

L’idée, à travers ces dons, est de permettre à ces universités américaines d’elles-mêmes décider de leurs priorités. Il peut s’agir de financer la recherche, les infrastructures ou les bourses étudiantes. Un geste qui s’inscrit dans la volonté dont elle a fait, plusieurs fois preuve, d’accompagner le changement.

Les universités, libres de choisir 

Le Spelman College a investi une partie des 20 millions de dollars reçus dans les bourses et les technologies. La Morgan State University, elle, a utilisé son don de 40 millions pour créer une dotation durable. Chacun dispose des mains libres, pour décider que faire des fonds récupérés, au profit des étudiants, toujours.

Après un premier versement de 560 millions de dollars à 23 HBCU, elle a renouvelé son geste début 2025 avec près de 300 millions de dollars supplémentaires. Cet argent a notamment été reversé aux universités Howard, Spelman et Morgan State. Des apports considérés comme l’un des investissements privés les plus importants jamais perçus.

Des financements aux résultats déjà incroyables

Ce qui distingue MacKenzie Scott, c’est la simplicité de sa méthode. Contrairement à d’autres mécènes, elle n’impose aucune condition d’utilisation. Elle fait simplement confiance aux décideurs. Ceux qui connaissent le mieux leurs besoins, sans véritablement avoir son mot à dire (bien que sa voix serait tout de même écoutée).

Philanthrope assumée, elle a déjà distribué plus de 16 milliards de dollars à plus de 1600 organisations à travers le monde. Et sa façon de faire fonctionne ! D’après une étude de l’université Rutgers, les établissements bénéficiaires ont enregistré une hausse moyenne de 300 étudiants et un taux de rétention supérieur de 15%.