Le chanteur nigérian Terry G a retenu l’attention après des messages publiés sur ses réseaux. L’artiste a écrit qu’il « sert le diable » avant de supprimer sa publication. Une rumeur annonçant sa mort a ensuite circulé, le poussant à rassurer ses proches et son public. Il s’est montré en bonne santé dans une vidéo pour stopper ces spéculations. L’épisode remet en lumière la manière dont les déclarations en ligne influencent la perception des artistes.
Messages controversés et mise au point
Gabriel Oche Amanyi, connu sous le nom de Terry G, a partagé un message inhabituel dans lequel il attribuait sa réussite à une force occulte. Il y affirmait : « Je sers le diable », une phrase capturée et relayée avant la suppression du post initial. Très vite, il a dû faire face à une fausse annonce de décès le concernant. Dans une vidéo, il a déclaré : « Je vais très bien », en demandant aux auteurs de ces contenus trompeurs de cesser de les diffuser. Il a expliqué que des appels inquiets s’étaient multipliés et que ses proches avaient été perturbés par ces fausses informations.
La séquence a ravivé un extrait de The Honest Bunch Podcast, largement relayé à nouveau. Dans cet entretien, le musicien précisait qu’il ne se considère pas comme un artiste religieux. Il y disait notamment : « Je ne glorifie pas Dieu », pour souligner qu’il se voit comme un chanteur de divertissement, éloigné des thèmes spirituels. Ces propos, sortis de leur cadre initial, ont été remis en circulation pour commenter sa récente publication, renforçant les discussions autour de son positionnement artistique. Le caractère direct de ces phrases a contribué à leur diffusion, certains internautes y voyant une volonté assumée de provocation.
Au fil des années, l’imaginaire populaire a souvent lié la notoriété fulgurante de certaines figures du divertissement à des pactes surnaturels. Des célébrités ont déjà été accusées de s’associer symboliquement à des forces occultes pour accéder à la réussite, une idée nourrie par des films, des séries et certains discours religieux. En musique, ces récits ressurgissent fréquemment lorsqu’un artiste adopte une esthétique provocatrice, évoque la spiritualité de manière décalée ou revendique un personnage atypique. Ce schéma semble se reproduire autour de Terry G, dont certaines prises de parole ont alimenté des interprétations variées sur ses intentions.
Réaction du public et gestion d’image
Les réactions observées montrent que les sujets mêlant célébrité et religion restent sensibles. Des admirateurs ont exprimé leur surprise, tandis que d’autres ont évoqué la possibilité d’une stratégie de communication visant à maintenir son nom dans les tendances. Plusieurs internautes ont estimé qu’il serait utile de replacer ses mots dans leur cadre original, rappelant que des extraits isolés peuvent donner une impression différente de celle voulue. La variété des commentaires souligne la difficulté pour les personnalités publiques de maîtriser l’interprétation de leurs propos.
La diffusion rapide de messages sur les plateformes complique la gestion de l’image des artistes. Même supprimée, une publication demeure accessible par des captures et partages, rendant délicate toute tentative d’ajustement. Les équipes de communication doivent composer avec cette permanence numérique, qui peut amplifier une phrase en quelques minutes. La démarche de Terry G pour rassurer sur sa santé montre qu’il reste attentif aux effets de ces rumeurs sur sa réputation.
L’artiste n’a pas précisé s’il entend revenir plus en détail sur ses déclarations initiales. Sa vidéo visant à stopper la fausse annonce de décès laisse toutefois percevoir une volonté de maintenir un lien direct avec son public. Les prochains échanges pourraient indiquer s’il souhaite clarifier davantage sa vision artistique afin d’éviter que de nouvelles interprétations ne circulent.



