Le dernier classement Henley & Partners fait évoluer la place des États-Unis parmi les passeports les plus avantageux pour voyager. Le document américain, longtemps considéré comme une référence de mobilité, est désormais situé après les dix premières positions du palmarès mondial. Ce changement s’accompagne d’une recomposition entre pays européens et asiatiques. Les voyageurs américains observent ainsi une modification de leur niveau d’accès sans visa. L’indice reste néanmoins un outil de mesure parmi d’autres, basé sur le nombre de destinations accessibles.
Les classements consacrés à la mobilité internationale des voyageurs ne cessent de susciter l’intérêt, car ils reflètent la capacité des citoyens à se déplacer sans formalités lourdes. L’Index Henley & Partners, souvent cité dans les médias, classe les passeports selon le nombre de destinations ouvertes sans visa préalable. Le passeport américain, longtemps associé à une large liberté de mouvement, a enregistré une évolution notable. La dernière édition situe le document au-delà du top 10, alors que certaines nations européennes et asiatiques gagnent du terrain. Cette évolution est surtout liée à l’amélioration des accords d’accès pour d’autres régions du monde, plutôt qu’à une restriction généralisée imposée aux titulaires américains.
Une évolution portée par la compétition internationale
L’écart constaté aujourd’hui découle principalement de la progression d’autres pays. Des États comme le Japon, Singapour, l’Italie, l’Espagne ou encore l’Allemagne ont élargi leur réseau d’accords de circulation, leur permettant d’atteindre un nombre élevé de destinations accessibles. Cette dynamique a contribué à repositionner les États-Unis, malgré un volume toujours conséquent de pays ouverts aux détenteurs du passeport américain. Les analyses spécialisées soulignent que le phénomène est graduel et provient d’un mouvement global, où l’Europe et l’Asie consolident leurs relations bilatérales. Les États-Unis demeurent cependant dans la catégorie des documents offrant un accès étendu, avec un total avoisinant 180 destinations. Le site The Guardian indique que le passeport américain se situe désormais en 12ᵉ position, ex aequo avec la Malaisie.
Plusieurs analystes notent que cette mobilité dépend aussi des exigences administratives imposées par certains États. Au fil des années, de nouvelles procédures électroniques sont apparues, ou ont été envisagées, appliquées indistinctement à plusieurs nationalités, dont les citoyens américains. Ces ajustements ne traduisent pas une dégradation ciblée, mais plutôt une évolution des contrôles aux frontières et des autorisations pré-voyage. L’Index Henley repose sur un critère quantitatif, ce que rappelle Forbes, qui souligne que le passeport des États-Unis était encore classé 8ᵉ en 2024. De fait, le recul est relatif, le score restant élevé en valeur absolue.
Les spécialistes s’accordent pour dire que l’évolution ne découle pas d’une seule décision politique ou d’une unique administration. La mobilité internationale résulte de négociations et de traités qui peuvent s’étaler sur plusieurs années. Newsweek rappelle que les États-Unis occupaient la 1ʳᵉ place en 2014 et que la tendance à la baisse est visible depuis près d’une décennie. Le glissement enregistré ne correspond donc pas à un événement isolé, mais à une recomposition progressive du paysage mondial. Selon Henley & Partners, le passeport américain « recule », mais conserve un large accès. Une citation brève du rapport résume l’analyse : « Mobility is shifting globally », indiquent les auteurs.
Une décennie qui a transformé la hiérarchie mondiale
Au cours des dix dernières années, la place des États-Unis a progressivement évolué parmi les meilleurs passeports de la planète. En 2014, le document américain était considéré comme numéro un, offrant un accès très large sans visa. Cette position marquait une période où peu de concurrents égalisaient ce volume d’accords. Les années suivantes ont vu plusieurs pays renforcer leur réseau diplomatique en matière de mobilité. L’Europe a multiplié les facilités d’entrée entre partenaires, tandis que l’Asie a poursuivi une politique active en faveur de la libre circulation régionale, en parallèle d’accords internationaux plus larges. Cette montée en puissance a modifié l’équilibre général et contribué à la redistribution des premières positions du classement.
La décennie écoulée montre un repositionnement progressif des États-Unis, plus qu’une chute brutale. L’écart entre la première place de 2014 et celle observée aujourd’hui se lit surtout à travers la progression d’autres nations. L’Index Henley classe les passeports sur la base du nombre de destinations accessibles sans formalité préalable, ce qui ne reflète pas tous les aspects de l’influence diplomatique ou consulaire. Il est possible que certains critères non mesurés, comme la capacité à obtenir rapidement des visas ou la protection consulaire, continuent de représenter un atout majeur pour les détenteurs du passeport américain. Les échanges internationaux, la mobilité professionnelle et les partenariats bilatéraux constituent également des éléments pris en compte par les voyageurs lorsqu’ils évaluent la facilité de déplacement.
Les prochaines éditions du classement pourraient encore évoluer, selon les accords conclus ou les mesures introduites par les différents gouvernements. Il n’est pas exclu que de nouveaux ajustements modifient l’équilibre entre régions du monde. Le repositionnement actuel du passeport américain traduit l’état des relations et des politiques de circulation mises en place au cours de dix années d’évolution. Sans être synonyme de perte d’influence globale, il montre qu’un nombre croissant de pays gagne en attractivité pour les déplacements internationaux.
En définitive, la mobilité internationale est désormais plus partagée entre diverses régions du globe. Le passeport américain reste un document offrant une large ouverture vers l’étranger, mais l’ère où il dominait seul ces classements semble révolue. Les voyageurs s’adaptent à un environnement où la concurrence est plus forte et où les facilités d’accès évoluent régulièrement.




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