La séance plénière consacrée, vendredi 14 novembre 2025, à l’adoption de la loi de révision constitutionnelle a pris une tournure polémique. Alors que l’Assemblée nationale validait, par 90 voix pour et 19 contre, la modification de la Constitution du 11 décembre 1990, plusieurs députés du parti Les Démocrates (LD) se sont prononcés sur le déroulement du vote, évoquant des irrégularités qu’ils jugent graves.
Sous la présidence de Louis Gbèhounou Vlavonou, les députés de la 9ᵉ législature avaient pourtant entamé les travaux dans un climat de solennité, au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Le scrutin, tenu à bulletin secret, consacrait l’adoption de la loi N°2025-20. Mais pour les élus LD, les conditions du vote soulèvent de nombreuses interrogations.
Dans une vidéo diffusée peu après le scrutin, le député Kamel Ouassagari et certains de ses collègues ont dénoncé des coupures de courant survenues selon lui à des moments clés : « Des coupures du courant énormes à l’intérieur de l’hémicycle où probablement, des jeux ont été faits », accuse-t-il. Le parlementaire évoque ensuite un écart inexpliqué dans le décompte initial des participants au vote : « À la fin, lors du décompte, on s’est retrouvés à 108 votants, alors que 109 personnes ont voté. Le président de l’Assemblée a clôturé le débat en annonçant qu’il y a eu 109 votants. » Pour lui, les événements survenus dans l’hémicycle dépassent la simple confusion technique : « Nous venons d’assister à un coup d’État constitutionnel. (…) »
« Nous ne reconnaissons pas ce vote »
Les députés LD affirment avoir fait bloc lors du scrutin et estiment que le résultat proclamé ne reflète pas leur vote réel. « Aujourd’hui, ils ont tout fait pour diviser les 22 députés qui sont restés fidèles au peuple. Mais ils sont restés fidèles au peuple», a-t-il indiqué. Kamel Ouassagari insiste sur le fait que des preuves visuelles existeraient : « Ce qui a été montré à la face du monde n’est pas la réalité de ce qui s’est passé. » « Nous ne reconnaissons pas ce vote, a-t-il réaffirmé.




bonjour Cotonou
Au-delà de ce qui s’est passé lors du vote et du décompte ; il est entendu que c’est un coup d’Etat institutionnel auquel l’armée opposera un autre militaire pour remettre les pendules à l’heure.
Quand le peuple est écrasé par ses dirigeants avec la complicité des juges; c’est à l’armée de rendre au peuple sa liberté.
Disait JJ Rawling
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