Le Bénin franchit une nouvelle étape dans sa stratégie d’amélioration de la qualité des soins. Réunis le mercredi 19 novembre 2025 au Chant d’Oiseau à Cotonou, les acteurs du secteur de la santé ont assisté au lancement de la phase opérationnelle du Dispositif national de sécurité des patients, un mécanisme destiné à renforcer la surveillance et la performance des structures sanitaires. La cérémonie, présidée par le Dr Lucien Dossou Gbété, président de l’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé (ARS), s’est déroulée en présence du ministre de la Santé, le Professeur Benjamin Hounkpatin.
Après un processus rigoureux comprenant trois phases de formation et de sélection, 75 experts ont été retenus sur les 170 candidats initialement inscrits. Ils constitueront désormais la première cohorte nationale d’évaluateurs externes, chargés d’apprécier la qualité des pratiques sanitaires dans l’ensemble du pays.
Le ministre Benjamin Hounkpatin a souligné que cette nouvelle équipe d’évaluateurs représente un maillon essentiel dans la mise en œuvre du dispositif. Selon lui, leur intervention contribuera à « catalyser la transformation de la qualité des soins » dans les hôpitaux et centres de santé. Il a rappelé que leur mission exige rigueur et intégrité, les invitant à faire preuve « d’objectivité, de pragmatisme et de probité » afin d’accompagner efficacement les structures dans la quête de l’excellence.
Pour sa part, le Dr Lucien Dossou Gbété a insisté sur l’importance de la collaboration entre les évaluateurs externes et les zones sanitaires. Une synergie indispensable, selon lui, pour garantir la réussite du dispositif et atteindre les objectifs fixés en matière de sécurité des patients.
La mise en place de cette première cohorte illustre la volonté du gouvernement du Président Patrice Talon d’impulser une dynamique nouvelle au secteur sanitaire. En dotant le pays de mécanismes d’évaluation crédibles et de ressources humaines qualifiées, l’exécutif confirme son ambition de rendre le système de santé plus performant, plus résilient et davantage orienté vers la qualité.
Avec cette avancée, le Bénin pose les bases d’une culture durable de sécurité sanitaire, en phase avec ses engagements à l’horizon 2030.
Encore pour les riches. Qualité de soins à condition d’avoir de l’argent, sinon rentrez chez vous.
Ce n’est pas le renforcement des évaluations qu’il faut pour assainir le système de santé défaillant dans notre pays.
C’est la capacité d’une prise en charge effective des patients dans nos établissements de santé publiques.
Ne pas conditionner la prise en charge par le passage à la caisse et de cesser de mettre dehors les nourrices juste après un accouchement faute de moyens. Ou encore la séquestration pour défauts de paiement après un accouchement.
C’est de ça il s’agit plutôt que de bavardage
On viendra me dire que le développement ça y est . De quel développement on parle dans ce pays ???
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