L’éventualité que Donald Trump accepte la domination russe sur plusieurs régions d’Ukraine refait surface. Une publication du média britannique The Telegraph suggère qu’un projet américain pourrait inclure l’acceptation officielle des zones contrôlées par Moscou. Cette hypothèse n’est pas confirmée, mais elle soulève immédiatement une question sensible : jusqu’où Washington serait-il prêt à aller pour obtenir un accord de fin de guerre ?
Washington, Moscou et les territoires ukrainiens : une proposition qui interroge
Certaines sources laissent entendre que des émissaires américains pourraient présenter au Kremlin une option reconnaissant comme russes les zones déjà occupées. Les noms de Steve Witkoff, désigné par Trump pour gérer certains échanges, et Jared Kushner, impliqué dans la coordination des démarches, sont cités. Ils auraient déjà collaboré avec Kirill Dmitriev, figure influente proche du pouvoir russe, dans le cadre d’un précédent projet diplomatique.
La proposition évoquée reprendrait plusieurs régions clés : Crimée, oblast de Louhansk, ainsi que des secteurs de Donetsk, Zaporijia et Kherson. L’ensemble représenterait près d’un cinquième du territoire ukrainien. Les responsables à Kiev rappellent régulièrement que l’Ukraine ne consentira jamais à abandonner la moindre portion de son territoire, quelle que soit la pression ou l’issue des négociations.
Retour sur le plan américain en 28 points
Le plan américain en 28 points, élaboré et largement publié il y a quelques jours, avait déjà mis en avant l’idée d’un règlement prévoyant des limitations pour l’armée ukrainienne, des dispositifs de sécurité révisés et la reconnaissance implicite de la présence russe dans plusieurs régions. Witkoff, Kushner et Dmitriev figuraient parmi ceux qui avaient contribué à son élaboration, ce qui explique pourquoi leur implication dans les échanges récents attire de nouveau l’attention.




« Jusqu’où Washington serait-il prêt à aller pour obtenir un accord de fin de guerre ? »
C’est pas Washington qui décide. S’ils veulent un accord, ils signent ce que le vainqueur demande. C’est le principe même de la guerre !
En 1945, on n’a pas demandé jusqu’où les Allemands voulaient aller !