Un quadragénaire meurt d’une allergie à la viande causée par des piqûres de tiques

Une étude médicale publiée récemment aux États-Unis rapporte le décès d’un homme de 47 ans originaire du New Jersey, victime d’une réaction allergique sévère après avoir consommé de la viande rouge rapporte People. Les chercheurs estiment qu’il s’agit du premier cas documenté de mort liée au syndrome alpha-gal dans ces circonstances. L’homme, décrit comme en bonne santé et père de famille, avait été pris de malaise quelques heures après un repas ordinaire.

Réaction tardive après un repas dans le New Jersey

Le quadragénaire avait mangé un hamburger lors d’un barbecue familial. Environ quatre heures plus tard, il a été retrouvé inconscient dans la salle de bains de son domicile. Les secours, alertés par son fils, ont tenté de le réanimer avant son transfert à l’hôpital, où son décès a été confirmé dans la soirée.

L’autopsie initiale évoquait une mort « subite et inexpliquée ». Ce n’est qu’après que son épouse a transmis le rapport complet à un spécialiste qu’un allergologue a demandé des analyses supplémentaires. Les tests sanguins ont démontré une réaction extrêmement forte à l’alpha-gal, compatible avec une anaphylaxie. L’étude précise que ces résultats concordent avec le témoignage de l’épouse, selon lequel son mari avait reçu plusieurs piqûres de tiques au début de l’été.

Historique récent et lien avec les piqûres de tiques

Quelques semaines avant le drame, l’homme avait présenté un premier épisode de douleurs abdominales, de vomissements et de diarrhée après avoir mangé du bœuf lors d’un séjour de camping. Son état s’étant rétabli rapidement, il n’avait pas sollicité de suivi médical. C’est durant cette période estivale qu’il avait signalé une série de piqûres autour des chevilles, attribuées par l’étude à la tique Lone Star, espèce capable d’induire une sensibilisation à la molécule responsable.

Le syndrome alpha-gal correspond à une allergie déclenchée par la présence d’un sucre spécifique contenu dans la viande de mammifères. La particularité de cette réaction est son apparition retardée : les symptômes ne surviennent pas immédiatement après le repas, mais plusieurs heures plus tard. Cette caractéristique peut rendre l’allergie difficile à identifier par les victimes comme par les praticiens. Ce mécanisme explique le lien établi par les chercheurs entre ce décès et les piqûres de tiques subies quelques semaines plus tôt.

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