Le départ d’un chargement d’uranium depuis Arlit a ravivé les tensions autour de l’exploitation du minerai au Niger. Le mouvement des camions, escortés par des militaires, a attiré l’attention par son ampleur et par la réaction immédiate d’Orano, qui a désapprouvé cette opération. L’épisode intervient alors que les relations entre Niamey et le groupe français traversent une période agitée depuis plusieurs mois.
Relations tendues entre le Niger et Orano
Ces derniers mois, les rapports entre le Niger et Orano ont connu une dégradation notable. L’autorisation d’exploiter le gisement d’Imouraren a été retirée à l’entreprise française après les changements politiques de 2023, puis un désaccord juridique a été porté devant le CIRDI. Le tribunal arbitral a imposé des mesures conservatoires pour encadrer toute manipulation de l’uranium produit par la Somaïr. Cette succession de frictions a progressivement isolé l’ancien partenaire stratégique, créant un terrain propice aux initiatives unilatérales de Niamey, comme celle observée récemment.
Transport d’uranium : décision des autorités nigériennes et contestation d’Orano
L’opération menée le 27 novembre illustre cette nouvelle orientation. Plusieurs camions ont quitté le site de la Somaïr pour parcourir près de 250 kilomètres jusqu’à Agadez. Les véhicules étaient accompagnés d’une escorte, ce qui souligne l’importance accordée par les autorités nigériennes à ce transfert. Le site d’Arlit abrite plus de 1 300 tonnes d’uranium selon les informations publiquement disponibles, une quantité issue de l’activité de la Société des mines de l’Aïr, devenue entièrement propriété de l’État après sa nationalisation en juin, la société étant auparavant contrôlée à 63 % par Orano et à 36 % par la Sopamin.
Le groupe français a affirmé qu’il n’avait aucune part dans cette initiative. Il indique ne pas connaître le volume exact déplacé ni la destination finale. Il exprime également des interrogations sur les mesures de sécurité mises en place. Le caractère unilatéral du transport est donc contesté par l’entreprise, qui rappelle que les questions liées à la gestion du minerai relèvent encore d’un cadre juridique non résolu.




Ce qui est etonnant ; ça à croire que les ressources minières du Niger appartiennent à Orano et que le Niger est un département d’Outre-mer de la France 🇫🇷.
Posez-vous la question.
Cherchez donc l’erreur
Hiii Tiani, tchoco na tchaka , tu vas revenir vers nous Orano et là tu comprendras l’erreur que tu es en train de faire actuellement avec ton gros ventre on dirait un aglobéssé, ou un Me Jacques Vèrgès ou Sonagnon…
Ne fais pas souffrir le peuple nigérien avec tes erreurs …sinon tu recevras des coups de wodatin
Si vous n’avez pas été suffisamment à l’école (demi-lettré) ; ne venez pas ici .
Vous faites honte à l’intelligentsia des Béninois .
Le Bénin qui fut pour ma génération, le quartier latin de l’Afrique.
Cherchez l’erreur