USA : gracié par Trump, il est renvoyé en prison, voici les raisons

Jonathan Braun, un ancien trafiquant de drogue que Donald Trump avait gracié à la fin de son premier mandat, retourne en prison. Condamné cette fois pour violences sur un enfant et agression sexuelle, l’homme de 41 ans a vu sa liberté s’effondrer une seconde fois après une série de comportements violents signalés par les autorités américaines. L’information a été rapportée par Paris Match.

Donald Trump et la grâce présidentielle : un ancien trafiquant rattrapé par ses démons

Condamné en 2011 pour trafic de drogue et blanchiment d’argent, Jonathan Braun avait bénéficié d’une grâce présidentielle lors des dernières heures du premier mandat de Trump. Libéré après avoir purgé seulement une partie de sa peine, Braun devait rester sous liberté surveillée. Mais selon les autorités judiciaires américaines, il n’aura pas respecté ses obligations, renouant rapidement avec des comportements violents.

Les rapports des enquêteurs détaillent plusieurs incidents survenus après sa libération. Braun a notamment été accusé d’avoir menacé une infirmière avec un pied à perfusion et d’avoir proféré des menaces contre un membre de sa synagogue. Ces faits, combinés à des antécédents d’agressivité, ont contribué à aggraver son cas lors du nouveau procès.

Nouvelle condamnation : violences sur un enfant et agression sexuelle

Le tournant décisif de cette affaire est survenu cette année. En avril, Jonathan Braun a été placé en détention provisoire après des accusations de violences physiques sur un enfant de trois ans. L’enquête a également mis en lumière une agression sexuelle commise sur la nounou de l’enfant. Ces faits ont conduit la justice à prononcer une nouvelle condamnation le lundi 10 novembre.

Le tribunal a infligé à Braun une peine de 27 mois de prison, dont 20 seront effectivement purgés, la détention préventive ayant été prise en compte. À sa sortie, il devra suivre un programme de traitement résidentiel de six mois pour addiction et troubles mentaux, en plus de trois ans et demi de liberté surveillée.