Un nouveau sommet de la Confédération des États du Sahel est programmé à Bamako les 22 et 23 décembre rapporte Maliweb. Les Chefs d’État y examineront les textes préparés ces dernières semaines afin de préciser le fonctionnement interne de l’alliance et d’arrêter les orientations politiques, sécuritaires et économiques pour la période à venir.
L’Alliance des États du Sahel réunit le Mali, le Burkina Faso et le Niger depuis 2024. Elle a été pensée comme un cadre destiné à renforcer la coopération entre ces trois pays engagés dans une démarche commune de coordination diplomatique, de défense et de développement. Ce rappel contextualise la portée du sommet annoncé au Mali, présenté comme une étape charnière dans l’évolution de leur projet confédéral.
Préparatifs institutionnels au Mali pour la Confédération des États du Sahel
À Bamako, les équipes techniques ont travaillé plusieurs jours sur les éléments structurants du projet confédéral. Le Comité de Pilotage du Comité national AES, réuni le 4 décembre, a passé en revue l’avancement des dossiers à présenter aux dirigeants. Les responsables ont examiné divers aspects liés à l’organisation administrative, à l’harmonisation des outils de coopération et à la mise en cohérence des futures instances de la Confédération.
Les ministres des trois pays doivent se retrouver les 20 et 21 décembre pour valider les textes issus de ces travaux préparatoires. Leur mission consiste à consolider les documents stratégiques qui seront ensuite soumis aux Chefs d’État. Le programme de travail inclut la finalisation des mécanismes de coordination politique et l’ajustement des instruments permettant d’opérationnaliser les décisions déjà prises.
Priorités politiques, sécuritaires au Sahel et rôle du gouvernement malien
Le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga a demandé que les préparatifs soient menés avec rigueur, considérant qu’ils conditionnent la solidité de la Confédération. Il a rappelé que la Feuille de route de l’An I repose sur trois axes : la défense, la diplomatie et le développement. Selon lui, la capacité de l’AES à progresser dépend de la circulation fluide entre ces trois piliers et de la cohérence des actions menées par les États membres.
Les trois gouvernements cherchent aussi à asseoir leur autonomie politique après leur retrait de la CEDEAO. Cette volonté apparaît dans plusieurs initiatives en cours, notamment l’élaboration de projets communs destinés à renforcer leur espace politique et économique. Il pourrait être envisagé que certaines propositions liées à la coopération militaire ou à la visibilité internationale soient discutées lors du sommet, selon les arbitrages effectués par les ministres.




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