La municipalité de Cotonou a annoncé la mise en service de nouvelles fourrières destinées à accueillir les véhicules retirés de la circulation. Cette mesure s’inscrit dans la politique d’amélioration de la mobilité urbaine et de régulation du stationnement dans la ville, selon un communiqué signé par le maire Luc Atrokpo.
Les fourrières ont pour objet de désengorger les commissariats d’arrondissement et de libérer les voies encombrées par des véhicules abandonnés ou installés sur les trottoirs, les terre-pleins centraux ou les artères de la ville. Elles recevront plusieurs catégories d’engins : deux-roues, quatre-roues, tricycles, camions, bus, engins agricoles et matériels de chantier.
Le communiqué précise que tout véhicule en stationnement irrégulier ou intercepté pour une infraction routière par la Police républicaine sera transféré de manière systématique vers l’une des deux fourrières communales. Les sites retenus sont situés à Dandji, dans l’ex-Abattoir du 1ᵉʳ arrondissement, et à Agbondjèdo, dans le 8ᵉ arrondissement.
La restitution des véhicules se fera après paiement des frais de contravention, d’enlèvement et de fourrière. Cette procédure sera assurée les lundis, mercredis et vendredis. Le maire invite également les propriétaires dont les véhicules se trouvent encore dans les fourrières installées au sein des commissariats d’arrondissement à se rapprocher des unités concernées pour les formalités nécessaires.
Le communiqué rappelle que tout véhicule placé en fourrière dont le propriétaire reste inconnu, introuvable ou insolvable sera soumis à une vente aux enchères publiques. Cette disposition est prévue par l’arrêté municipal du 16 septembre 2025 portant création et fonctionnement des fourrières communales.
La municipalité indique que la Police républicaine et les services techniques de la ville ont reçu les instructions nécessaires pour assurer la mise en œuvre de la mesure. Le maire Luc Atrokpo appelle les usagers à faire preuve de responsabilité et de civisme afin de contribuer à une meilleure organisation de la circulation à Cotonou.
Encore une arnaque pour plumer les Béninois .
Ce n’est pas une idée de Luc Atrokpo mais du sommet pour renflouer les caisses de l’Etat et honorer le paiement de notre dette exponentielle.
Encore que c’est mettre la charrue avant les bœufs.
Commencer par construire des parkings dans le pays et on comprendra.
Et pourtant ; le développement ça y est .
Cherchez l’erreur