Depuis 2018, les déclarations de Donald Trump visant des pays africains ou des populations d’origine africaine sont largement documentées, archivées et partagées en ligne. L’épisode des « shithole countries » en 2018 puis, plus récemment, les propos qualifiant les Somaliens de « garbage » et la Somalie de pays qui « stinks » ont installé une perception durable d’hostilité. Le fait que ces mots soient aisément accessibles et rejoués sur internet leur donne un poids politique et symbolique qui dépasse le moment où ils ont été prononcés.
Réactions africaines : de l’indignation officielle à la défiance symbolique durable
Les premiers propos ouvertement insultants remontent à janvier 2018, lorsque des fuites de réunion au Congrès rapportent que Donald Trump aurait qualifié l’Afrique, Haïti et d’autres pays de « shithole countries ».
Côté africain, plusieurs niveaux de réaction apparaissent :
- La Mission de l’Union africaine à Washington publie un communiqué parlant d’« indignation, déception et colère » face à des propos considérés comme contraires à la dignité humaine et au crédo américain de diversité.
- Un groupe d’ambassadeurs africains à l’ONU condamne ces propos, les qualifiant d’« outrageants » et « racistes » et demande explicitement des excuses officielles.
- Certains États, comme l’Afrique du Sud, convoquent des représentants américains pour demander des explications, geste diplomatique qui signale une dégradation claire du climat politique.
Au-delà du niveau institutionnel, la réponse sociale est forte : médias, organisations de défense des droits humains, intellectuels et citoyens africains dénoncent publiquement ces propos, y compris par des tribunes et mobilisations en ligne. Une partie du débat se cristallise autour d’une question simple : si l’on peut critiquer la gouvernance de certains pays africains, est-il acceptable qu’un président américain insulte tout un continent en bloc ?
Ces réactions de 2018 constituent un premier tournant : elles installent l’idée que la relation États-Unis–Afrique ne se joue plus seulement sur les politiques publiques, mais aussi sur un registre symbolique où le respect, ou son absence, devient un paramètre politique à part entière.
Lorsque, en décembre 2025, le président américain qualifie des Somaliens aux États-Unis de « garbage » et la Somalie de pays qui « stinks », on assiste à une forme de répétition du schéma : indignation, condamnation, mais aussi fatigue face à une rhétorique perçue comme récurrente. Les réactions en Somalie et au sein de la diaspora somalienne mêlent colère, appels à la dignité et inquiétude face aux menaces de déportations massives et au déploiement de forces migratoires américaines.
Le point commun entre 2018 et 2025 est que les réactions africaines ne se limitent plus à la diplomatie classique : elles engagent l’opinion publique, les réseaux sociaux, les diasporas et des acteurs non étatiques qui contribuent à fixer une mémoire collective de ces insultes.
Une relation structurée par la méfiance : effets à moyen et long terme sur les liens États-Unis–Afrique
Sur le plan strictement matériel, les liens entre les États-Unis et les pays africains ne se sont pas effondrés : coopération sécuritaire dans le Sahel, présence militaire, programmes d’aide, échanges commerciaux et investissements se poursuivent, souvent portés par des administrations et des cadres institutionnels relativement stables.
Mais plusieurs analyses convergent sur un point : les propos de Donald Trump ont pesé sur la dimension qualitative de la relation.
- Érosion du capital symbolique américain
Des travaux académiques et des analyses de politique étrangère soulignent que les propos de 2018 ont contribué à affaiblir l’image des États-Unis comme partenaire fondé sur des valeurs universelles. Ils nourrissent l’idée que l’Afrique est perçue comme secondaire, voire méprisable, aux yeux d’une partie de la classe politique américaine.
Ce déficit de respect symbolique ne rompt pas les alliances, mais il en altère la profondeur et la confiance. - Accélération de la diversification des partenaires de l’Afrique
Avant même Donald Trump, de nombreux États africains cherchaient à diversifier leurs partenaires (Chine, Turquie, Russie, pays du Golfe, Union européenne, etc.). Les propos insultants renforcent, pour certains dirigeants comme pour une partie des opinions publiques, la logique de diversification : pourquoi dépendre d’un partenaire dont le chef de l’exécutif semble mépriser le continent ? - Un “Trump II” perçu comme la confirmation d’une tendance
Des analyses publiées après son retour au pouvoir décrivent la relation États-Unis–Afrique comme marquée par la continuité de ce regard dépréciatif, au moins dans le discours. Elles soulignent que le souvenir des propos de 2018 reste très présent dans les perceptions, et que les nouvelles insultes envers les Somaliens ravivent ce passé plutôt que de l’effacer.
L’impact à long terme n’est donc pas tant une rupture spectaculaire qu’un déplacement : la relation ressemble davantage à une équation d’intérêts pragmatiques encadrés par une méfiance de fond. Les États coopèrent quand leurs intérêts convergent, mais l’idée d’un partenariat fondé sur le respect mutuel et une vision partagée de l’avenir est affaiblie.
Insultes répétées, opinion publique et diasporas : une image difficile à effacer
La façon dont ces propos circulent en ligne joue un rôle central. Les déclarations de 2018 comme celles de 2025 sont filmées, retranscrites, traduites, commentées, détournées en slogans ou en hashtags.
Elles deviennent des marqueurs identitaires : pour beaucoup d’Africains, être traité de “shithole country” ou voir des compatriotes qualifiés de “garbage” ne relève pas seulement du débat politique, mais touche à la dignité.
Du côté des opinions publiques africaines, plusieurs dynamiques se superposent :
- Une partie des citoyens rejette fermement ces propos et les associe à une vision hiérarchisée du monde où les pays africains seraient placés tout en bas de l’échelle.
- D’autres, tout en critiquant le langage utilisé, estiment que certaines critiques renvoient à de vrais problèmes internes (corruption, gouvernance, insécurité), comme le montrent certaines réactions somaliennes qui jugent le ton inacceptable mais reconnaissent l’existence de dysfonctionnements.
Dans les diasporas africaines, l’effet est double : d’un côté, ces propos renforcent le sentiment de vulnérabilité – par exemple pour les communautés somaliennes aux États-Unis, confrontées à la fois à un durcissement des politiques migratoires et à une stigmatisation publique ; de l’autre, ils stimulent une mobilisation plus affirmée (associations, élus, campagnes médiatiques) pour défendre une image différente de leurs pays d’origine et de leurs communautés.
Pour l’image des États-Unis, l’effet le plus durable tient peut-être à la dissociation entre le pays et son président : une partie des Africains continue d’apprécier la culture américaine, les opportunités d’étude ou d’affaires, tout en gardant en mémoire les mots de Donald Trump comme symbole d’un regard méprisant venu d’en haut.
Les insultes ne suffisent pas à défaire des décennies de relations, mais elles s’ajoutent comme une couche de défiance que les discours futurs, même plus conciliants, auront du mal à effacer complètement.




Sonagnon et Me Jacques de Vergès ne sont que de vrais gbotémi
Écrire, c’est une manière de parler sans être interrompu disait Jules Renard.
Raison pour laquelle venons ici malgré nos multiples occupations.
Cherchez l’erreur
Verges et Aziz là mêmes hein😂😂😂ils font quoi dans la vie pour passer toutes leurs journées sur ce forum😂😂😂😂
Nous travaillons pour l’opposition basée en occident pour informer, sensiliser nos compatriotes sur l’éventualité d’un changement de régime par un soulèvement populaire dans notre pays face à la problématique actuelle de prise en otage du pays par un clan mafieux.
Encore que tu viens nous lire tous les jours ici quand tu recharges ton crédit internet MTN de 500 FCFA.
Toi qui n’a jamais pris l’avion .
Cherchez l’erreur
😂😂😂il y a quelques semaines tu as demandé quel diplôme ce paysan a, et un cetain dodjivi a reagi, maintenant tu dis que je n’ai jamais pris l’avion, un autre de tes criteres d’appréciations des gens😂😂😂
Un gaou est parti en Europe😂😂😂😂
Encore que j’y habite depuis plus de 40 ans .
Tu vois que je ne suis pas ton camarade .
Cherchez l’erreur
40 ans en Europe é, tu as un nivo si bas, toi qui n’ a pas connu Papa Gonçavès, le mari de Tantie Angèle de la Radio
Avec ton teint noireau , si toi tu te fais appeler Me Jacques Vergè et que tu viens dire que les africains sont des écrivaillons…t’es un pion écervelé de la Russie
ltn.. peut bien te dire si je travaille ou pas.. grâce à mes ip..
j en dirai pas.. plus
Aussi..te dire que moi..je suis déjà à la retraite.. théoriquement mais je continue..parce que je suis en forme et je fais pas mon âge
Quand..le sultan Aziz était à l uac..la plus part.. vous étiez des petits morveux..en couche de chiffons.. trottinant derrière mama..aux marchés
Itn =Itno Idriss ne te connait pas, Aziz le sultan , cesse de l’appeler
La contextualisation d un sujet..d une problématique.s enseigne..et s apprend
Joeleplombier.. pour ta gouverne..moi j enseigne pas le français
HS
Aucun lien entre le sujet et ce que tu racontes .
Il faut savoir lire un texte
Cherchez l’erreur
Nous sommes encore des êtres.. qui croient que pour devenir riches.. prospères.. réussir à un examen..il faut recourir..aux fétiches..aux sacrifices rituels..aux invocations des esprits..
Tous les autres peuples investissent massivement dans la formation..la recherche la science et l innovation..et cela se voit sur l amélioration de leur condition de vie.. qui nous attirent..vers leur pays.. à la recherche du mieux être..
Et que faisons nous au même moment..???…heeee bien..des inepties
Hélas..l esclavage..l apartheid..la colonisation.. avaient des justificatifs.. bien fondés
Hors sujet
Je ne vois pas le rapport entre ce que tu racontes et l’article
Cherchez l’erreur
Hors sujet
Rien à voir avec le contenu .
Zéro pointé pour toi en Français
Tu mélanges les serviettes et les torchons
Malheureusement
Cherchez l’erreur
voyez vous les contradictions de mon nouveau allié joeleplombier..
Toi qui est un adepte de l obscuran tisme.des fétic hes du vo doun..
Lorsque je dis que nous sommes des êtres non évolués.. mentalement et intellectuellement avec une cognitivite nulle.
Dis je..tu me traites de tous les noms..au nom du respect de ce que tu appelles identité
Une identité rétrog rade.. nega tive..n est pas là solution
Conquérir la vie..par la recherche scientifique et technologique.. est la solution..et non notre attachement.. à l irrationnel..aux illusions.de facilités
La suite
En Français à l’école tu dois être le dernier de ta classe .
Tout ce que tu as pondu n’a aucun rapport avec le fond du sujet .
Vraiment !!!
Cherchez l’erreur
voyez vous les contradictions de mon nouveau allié joeleplombier..
Toi qui est un adepte de l obscurantisme.des fétiches du vodoun..
Lorsque je dis que nous sommes des êtres non évolués.. mentalement et intellectuellement avec une cognitivite nulle.
Dis je..tu me traites de tous les noms..au nom du respect de ce que tu appelles identité
Une identité rétrograde.. negative..n est pas là solution
Conquérir la vie..par la recherche scientifique et technologique.. est la solution..et non notre attachement.. à l irrationnel..aux illusions.de facilités
La suite
Hors sujet
Cherchez l’erreur
@Vergès
L’Inde et la Chine sont des civilsations très anciennes et très haut niveau. La Chine a été à plusieurs reprise la première puissance mondiale. Lors de la chute de la monarchie chinoise, les Chinois ont choisi le communisme, un système épouvantable qui a fini par être remplacé, au niveau économique, par un système d’économie de marché.
Bref, la Chine ne fait que retrouver sa place, l’Afrique part de zéro, c’est très différent.
@A MON AVIS
Belle réflexion sur le cas de la Chine.
Seulement qu’en parlant de l’Asie ; je ne compare pas l’Afrique à ce dragon.
Il y a d’autres petits pays comme le Singapour qui fait froid aux yeux en terme de développement récent par rapport à l’Afrique.
Merci tout de même pour l’historique sur la Chine.
Nous voyons que tu es prêt à avaler les baves d’un mec en plus d’un enfoireux qui a Son Avis de zozo
L’ Afrique est la base de toute l’humanité… Afrik Là Sé Sel Médikaman Nou Ni…
Pourquoi prendre ce qu’il dit comme des insultes ???
Trump dit haut ce que les Africains eux-mêmes pensent tout bas .
Nous sommes des sauvageons.
Plus de 60 ans d’indépendances nous ne sommes même pas capable de suivre les rythmes des temps modernes D’imiter ne serait-ce que ce que les gens font en Asie. Des pays aux seuils àalarmants pauvreté qui se sont développés à une vitesse vertigineuse.
En Afrique , on cultive les coups d’Etat institutionnel, l’accaparement des ressources du pays par des clans mafieux , la corruption généralisée et la pauvreté endémique.
S’en suit des guerres et des coups d’Etat militaires. La frustration d’une certaine catégorie de nos populations entraînant la prolifération de groupes armées qui sèment morts et désolation au sein de nos paisibles populations.
Il a crevé l’abcès le président Trump.
On se désole ??? Pourquoi ???
Cherchez l’erreur
Evidemment, nous ne devons pas avoir honte de voir ce que nous sommes vraiment dans un miroir.
Regardez ces dits intellectuels béninois face à la récente révision de la constitution.
Au parlement il a des professeurs d’université, des techniciens de toutes catégories, mais tous ont eu à voter la bêtise du siècle. Comment peut on prendre au sérieux des gens comme ça???
TRUMP a parfaitement raison, l’élite africaine est une honte pour l’humanité. Je ne parle pas des peuples, qui dans l’ensemble sont souvent abusés.
Bien dit mon cher ami .
Encore que ceux-là que nous mettons dans la case ( intellectuels)sont tous des faux diplômés
De vrais faux diplômes obtenus contre espèces sonnantes et trébuchantes à l’UAC.
Je mets au défi celui qui viendra me contredire ici .
Cherchez l’erreur
@Sonagnon
Jette un coup d’œil sur la composition de la première législature de notre assemblée nationale au lendemain de la conférence.
Dans cette composition ; il avait des intellectuels en majorité.
La preuve , la qualité des débats au sein de l’hémicycle et sur les plateaux télé.
Aujourd’hui c’est un ramassis d’abrutis qui composent notre assemblée.
Pourquoi s’étonner donc de ce qui se passe actuellement.
Cherchez l’erreur