La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu, lundi 15 décembre 2025, sa décision en appel dans le dossier de Steve Amoussou, présenté comme le « Frère Hounvi ». Si la juridiction a procédé à une requalification des infractions, elle a toutefois confirmé les sanctions prononcées en première instance.
Saisie à la suite de l’appel interjeté par la défense, la chambre des appels s’est prononcée sur les faits initialement retenus contre le prévenu. Dans son arrêt, le juge d’appel a annulé les qualifications adoptées par la juridiction de première instance, à savoir « injure avec motivation politique, initiation et diffusion de fausses nouvelles ».
Les faits ont été requalifiés en « harcèlement par le biais d’une communication électronique, publication de fausses nouvelles et incitation à la rébellion ». Cette nouvelle qualification n’a cependant eu aucune incidence sur la peine. La chambre des appels a décidé de maintenir les sanctions initiales.
Steve Amoussou reste ainsi condamné à vingt-quatre mois de prison ferme. À cette peine s’ajoute une amende de deux millions de francs CFA, conformément à la décision rendue en première instance. Notons que, Me Aboubacar Baparapé, un des avocats de la Défense indique ne pas vouloir aller en cassation.




Le prix d’un enlèvement crapuleux dans un État tiers au mepris du droit international est de 2 millions de FCFA d’amende et 24 mois de prison ferme.
Qui peut me dire que ce pays n’est pas devenu un État voyou