Une délégation d’employées de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) a pris part les 27 et 28 novembre à la 3ᵉ conférence régionale sur le leadership féminin organisée à Cotonou. Une dizaine de femmes issues de plusieurs structures de la zone ont participé aux travaux axés sur le thème : « De l’autonomisation collective à l’action collective ».
Conduite par Irmine Gnidéhou, responsable de la communication de Sipi-Bénin, la délégation a suivi deux jours d’échanges centrés sur les défis quotidiens rencontrés par les femmes dans l’environnement industriel et sur les pistes d’action pour renforcer leur positionnement. Selon Irmine Gnidéhou, la participation de l’équipe répondait à un besoin d’ancrer davantage la notion de leadership féminin dans les pratiques professionnelles. « Nous avons senti que cette conférence parlait de nous, de nos défis quotidiens, mais surtout de notre potentiel immense », a-t-elle déclaré. Elle note que cette dynamique n’est plus perçue comme une réflexion théorique, mais comme une composante nécessaire dans un secteur en évolution.
Au terme des panels et témoignages partagés, elle estime que l’écosystème de la Gdiz gagnerait à soutenir davantage les initiatives permettant de renforcer les compétences des femmes et leur présence dans les espaces de décision. « Nous sortons de cette rencontre avec une conviction forte que les femmes de la Gdiz peuvent et doivent occuper davantage d’espaces décisionnels. Nous avons un rôle clé à jouer dans le développement industriel du Bénin », affirme-t-elle.
Les participantes expliquent avoir tiré de la conférence un ensemble de ressources et de contacts leur permettant de consolider un réseau régional. Elles indiquent que cette immersion leur a permis d’identifier des pratiques inspirantes pour accompagner l’évolution des équipes féminines au sein de la Gdiz. De retour dans la zone industrielle, elles prévoient de partager les enseignements acquis et de contribuer à l’animation d’une dynamique collective visant à encourager davantage de collaboratrices à s’engager dans des responsabilités de leadership.



Wadagni pourra vraiment être un bon Chef d’Etat?
Un bon ministre des finances n’est pas nécessairement un bon Chef d’Etat. Encore qu’un bon ministre des finances ne doit pas laisser un seul opérateur économique détenir les secteurs Vitaux d’une économie. Le port, le coton,les intrants agricoles, l’aéroport etc… le même.
En quoi il préserve les intérêts du peuple en laissant faire, sans protester et sans démissionner.
Il pourra être un bon excécutant, pas un bon Chef d’Etat digne du nom.