En France, le variant K de l’épidémie de grippe inquiète. En effet, selon les autorités, il serait responsable, à date, de 70% des contaminations sur l’ensemble du territoire national. Or, celui-ci est particulièrement agressif. Santé publique France, rappelle en ce sens toute l’importance des gestes barrières.
En effet, comme tous les ans, le virus de la grippe évolue, mute. Cela implique de devoir revoir les vaccins, pour leur permettre de rester efficace. Pour l’hiver 2025-2026, le vaccin cible deux souches de grippe A (H3N2 et H1N1) et une souche B, en adéquation avec les virus actuellement en circulation.
Le variant K de la grippe, particulièrement présent en France
Ce vaccin n’a pas pour but d’empêcher les infections. En revanche, il permet de réduire le risque de formes graves de la maladie, qui peuvent, dans les pires des cas, donner lieu à des hospitalisations (de plus ou moins longue durée) ainsi qu’au décès, dans les situations les plus dramatiques. Les personnes âgées ou immunodéprimées sont principalement concernées.
Parmi les symptômes associés à ce variant K, on retrouve les fortes poussées de fièvre, souvent autour des 39 voire des 40°C. S’ajoutent les frissons, la sensation de chaud-froid, les maux de tête, les écoulements nasaux, les courbatures… Mais, que faire si ces symptômes apparaissent ? La première des choses à faire est de consulter son médecin traitant, notamment si vous souffrez d’une maladie annexe ou que vous êtes âgé.
L’automédication est à proscrire
Enfin, les Français ont souvent recours à l’automédication. Cela consiste à prendre des médicaments pour se soigner soi-même. Or, dans le cas d’une grippe, cela n’est pas recommandé. L’infection étant virale, les antibiotiques se révèlent inefficaces. Ils pourraient même avoir l’effet inverse à celui initialement espéré, à savoir être dangereux pour la santé, plutôt que d’aider à mieux se sentir sur le court-terme.


