L’ancien chef d’État bissau-guinéen circule de capitale en capitale depuis son renversement, au point que son lieu de résidence actuel interroge. Entre informations fragmentées, déplacements rapides et absence de communication officielle, la question de son installation durable reste entière.
Chute du pouvoir en Guinée-Bissau et début d’un exil mouvementé
Le basculement politique survenu fin novembre a bouleversé le paysage institutionnel bissau-guinéen. Le scrutin national du 23 novembre n’a jamais abouti à la publication de résultats. Quelques jours plus tard, un groupe de militaires a mis fin au mandat d’Umaro Sissoco Embaló et installé une transition dirigée par un commandement militaire. Ce renversement a aussitôt éclipsé les enjeux électoraux et ouvert une période d’incertitude, notamment pour le président déchu, dont le parcours s’est ensuite accéléré.
Depuis son éviction, Umaro Embaló a été conduit hors du territoire à bord d’un appareil affrété par les autorités sénégalaises. Ce déplacement forcé a marqué le début d’une succession d’escales qui soulève aujourd’hui de nombreuses interrogations.
Les déplacements successifs d’Umaro Embaló entre Sénégal, Congo et Maroc
Après son arrivée à Dakar, l’ex-président a quitté le Sénégal pour Brazzaville, étape confirmée par plusieurs sources concordantes. Il a ensuite poursuivi son voyage vers Rabat, où il séjourne actuellement. Ce parcours en plusieurs temps laisse penser qu’aucune destination définitive n’a été fixée dans l’immédiat.
Des informations relayées dans la presse notamment Koaci, soutiennent qu’il pourrait rester un an au Maroc. D’autres indiquent qu’un séjour au Portugal pourrait également être envisagé. Ces pistes restent toutefois non confirmées et renvoient à l’incertitude entourant la situation personnelle d’Umaro Embaló.
Une résidence incertaine entre Rabat et d’autres options possibles
Alors qu’il se trouve aujourd’hui au Maroc, rien ne permet d’affirmer qu’il y restera durablement. Le caractère fragmenté des informations, les hypothèses relayées sur un éventuel séjour prolongé, ainsi que la mention d’une possible installation au Portugal alimentent l’idée d’une situation encore instable.
La succession des déplacements montre que l’ancien président n’a pas encore trouvé d’adresse fixe, ce qui renforce les spéculations sur son avenir immédiat. Les semaines à venir devraient permettre d’éclaircir cette trajectoire d’exil particulièrement mouvante, alors que la transition politique en Guinée-Bissau poursuit son installation.

La thèse la plus plausible est le Portugal.
Il concocte actuellement un dossier de demande d’exil pour ce pays pour trouver refuge.
Mais indéniablement, il ne trouvera la paix dans aucun lieu et finira un jour dans un pénitencier de son pays.
Si la mort ne fauche pas avant ce malfrat .
Dieu veille.
Cherchez l’erreur