Moyen-Orient : pour Tebboune, pas de paix sans État palestinien

Abdelmadjid Tebboune a réitéré mercredi la position algérienne sur le conflit israélo-palestinien, affirmant qu’aucune stabilité durable ne pourrait s’installer au Moyen-Orient tant que les Palestiniens ne disposeront pas de leur propre État, avec Jérusalem-Est pour capitale. Le chef de l’État algérien s’exprimait aux côtés de son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko, en visite officielle à Alger.

L’Algérie défend depuis son indépendance en 1962 une ligne diplomatique résolument favorable à la cause palestinienne. Alger fut l’une des premières capitales à reconnaître l’Organisation de libération de la Palestine et a accueilli en 1988 la proclamation symbolique de l’État palestinien par Yasser Arafat. Cette constance diplomatique, qui traverse les différentes présidences algériennes, fait du pays l’un des soutiens les plus anciens et les plus constants des revendications palestiniennes sur la scène internationale.

Tebboune rappelle les fondements du droit international sur la Palestine

Le président algérien a insisté sur le caractère incontournable d’un règlement fondé sur la légitimité internationale. Selon lui, le rétablissement des droits du peuple palestinien constitue le préalable indispensable à toute perspective de paix régionale. Cette prise de parole intervient alors que les tensions persistent au Moyen-Orient et que les efforts diplomatiques peinent à aboutir à des avancées concrètes.

Visite historique de Loukachenko en Algérie après 30 ans de relations bilatérales

La venue d’Alexandre Loukachenko marque une étape inédite dans les rapports entre Minsk et Alger. Jamais un président biélorusse ne s’était rendu en Algérie depuis l’établissement des liens diplomatiques entre les deux pays, il y a trois décennies. Les deux dirigeants ont mené des discussions élargies à leurs délégations respectives et supervisé la signature de plusieurs accords de coopération. Cette rencontre a également offert à Tebboune l’occasion de réaffirmer publiquement les principes directeurs de la diplomatie algérienne sur la question palestinienne.

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