Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a averti jeudi que la mobilisation des avoirs russes gelés par l’Union européenne pourrait être perçue par Moscou comme un acte justifiant la guerre. Cette déclaration intervient alors que Bruxelles étudie des options pour utiliser ces fonds afin de soutenir financièrement l’Ukraine.
Tensions sur les avoirs gelés et menace russe
Selon Medvedev cité par Reuters, toute tentative de l’UE de transformer les actifs gelés en financement pour l’Ukraine constituerait, aux yeux de Moscou, un « casus belli ». Il a mis en garde contre les conséquences pour les pays européens concernés, et a évoqué le risque de répercussions directes pour Bruxelles et les États membres. Cette mise en garde souligne l’extrême sensibilité russe à la question de ses réserves financières à l’étranger.
Ces avoirs ont été bloqués depuis le début de la guerre en Ukraine. Une part importante est détenue en Belgique via Euroclear et concerne des réserves financières de l’État russe. Initialement, le gel visait à limiter l’accès de la Russie à ces fonds et à exercer une pression économique, sans les confisquer. Plus récemment, l’UE a envisagé de mobiliser ces actifs pour créer un « prêt de réparation » destiné à renforcer les capacités budgétaires et militaires de l’Ukraine. Les discussions européennes portent donc sur un usage temporaire de ces fonds, tout en laissant leur propriété officielle à la Russie.
Implications pour les relations UE – Russie
L’avertissement de Medvedev intervient alors que l’UE finalise ses options de soutien à l’Ukraine pour l’hiver 2025‑2026. Medvedev considère que toute utilisation effective des avoirs gelés pourrait provoquer un conflit juridique ou diplomatique avec l’UE, et compliquer la coordination européenne. Le message russe accentue la tension et rappelle que les finances gelées restent un point de friction majeur entre Bruxelles et Moscou.
Si l’UE décide d’avancer avec le plan, elle sera confrontée à de fortes divisions internes. En effet, le pays hébergeant la majorité des avoirs gelés, la Belgique, a déjà exprimé de vives réserves, soulignant les risques financiers et juridiques en cas de poursuites éventuelles de la Russie. L’adoption de ce mécanisme pourrait donc déclencher non seulement des contestations, mais aussi de nouvelles tensions diplomatiques.




Ursula la Hyène se démène comme une dingue pour trouver 200 milliards, envers et contre tous ! Une folle furieuse, complètement enragée … Elle outrepasse carrément ses prérogatives et et tous ces guignols la laisse faire !
Etonnant de la part des belges ! En général pour faire une mega-co***ie, ils sont toujours partants !
Il n’en sera rien . Ce sont juste des soubresauts de Macron et du chancelier Allemand.
Le premier ministre Belge a déjà coupé court à la polémique en insistant sur le fait qu’on ne touchera point aux avoirs Russes gelés dans les banques de son pays.
Que ça ne s’est jamais produit auparavant et que c’est illégal.
Cherchez l’erreur