Écarté à trois semaines de la CAN 2025, le technicien belge dénonce une décision qu’il juge arbitraire. Mais face à un président de fédération fraîchement réélu et plus puissant que jamais, ses marges de manœuvre apparaissent limitées.
Marc Brys ne digère pas son éviction. Limogé lundi 1er décembre par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’entraîneur belge de 63 ans a choisi de répliquer publiquement à Samuel Eto’o, qu’il tient pour responsable de sa mise à l’écart. Une confrontation verbale qui prolonge des mois de tensions entre les deux hommes, mais dont l’issue semble désormais scellée.
Limogeage des Lions Indomptables : Brys dénonce une manœuvre illégale
Dans des propos relayés par le média belge Sporza, l’ancien sélectionneur n’a pas mâché ses mots. Il considère que le président de la Fecafoot a profité de sa réélection sans opposition pour agir de manière précipitée et contestable. Selon lui, l’ensemble du staff technique a été remplacé par des proches du dirigeant camerounais, une pratique qu’il qualifie d’illégale en l’absence de motifs valables. Brys s’étonne également du calendrier choisi : procéder à un tel bouleversement juste avant un tournoi majeur reviendrait à confier les rênes à des personnes insuffisamment préparées. Une situation qu’il estime inédite à l’échelle mondiale.
Ces accusations s’inscrivent dans un conflit ouvert depuis la nomination de Brys en avril 2024. Dès le départ, les relations entre les deux hommes se sont avérées houleuses. Le technicien avait été imposé par le ministère des Sports sans l’aval de la Fecafoot, ce qu’Eto’o n’a jamais accepté. Les frictions se sont multipliées au fil des mois, culminant lors d’une altercation filmée où les deux protagonistes s’étaient violemment invectivés. Un accord temporaire avait été trouvé en octobre 2024 pour maintenir Brys en poste, mais la trêve n’aura pas survécu à la réélection triomphale du président fédéral.
Cameroun-CAN 2025 : quels recours pour l’ex-sélectionneur face à Eto’o ?
Brys a initialement laissé entendre qu’il pourrait contester juridiquement son licenciement. Mais ses déclarations ultérieures suggèrent une forme de résignation. Il a reconnu que l’objectif d’Eto’o avait toujours été de l’écarter et que l’accumulation de tensions rendait impossible tout travail serein. La Fecafoot, de son côté, a listé onze griefs pour justifier sa décision, invoquant notamment des manquements professionnels et l’échec de la qualification pour la Coupe du monde 2026.
Le rapport de force penche clairement en faveur du président camerounais. Réélu avec 85 voix sur 87 lors d’un scrutin validé par des observateurs de la CAF et de la FIFA, Eto’o dispose d’une assise institutionnelle solide. David Pagou, technicien local qui officiait déjà au sein du staff, a été désigné pour mener les Lions Indomptables à la CAN au Maroc. Pour Brys, la bataille semble perdue. Reste à savoir si le ministère des Sports, qui l’avait initialement nommé, choisira de s’exprimer sur cette rupture unilatérale.




Ce n’est pas MARC BRYS qui joue sur le terrain.Je vers vois ce que les lions imdoptables vont fait a la can. Tellement nul que jamais. D’abort le cameroun doit sportif à cause de ses anciens gloire. Les joueur actuel n’ont perfommances.