Le président américain Donald Trump a une nouvelle fois ciblé la Somalie dans ses déclarations, qualifiant le pays africain de « pourri » et affirmant que les migrants somaliens ne devraient pas être admis aux États-Unis. Ses propos surviennent après des révélations sur un scandale de fraude massive dans le Minnesota impliquant des américains d’origine somalienne et des prestations sociales fictives dépassant le milliard de dollars.
Réactions face aux migrants somaliens et fraude sociale
D’après Le monde, au cours d’une réunion gouvernementale, Trump a dénoncé ce qu’il considère comme une incapacité structurelle du pays à offrir un cadre sûr et productif à sa population. Il a insisté sur le fait que la Somalie n’apportait rien de positif et que ses ressortissants ne devraient pas être accueillis sur le sol américain. Cette intervention s’inscrit dans la ligne de ses annonces récentes, où il a évoqué la suspension permanente de l’immigration en provenance de plusieurs pays qu’il qualifie de « tiers-monde ».
Le scandale du Minnesota, qui a servi de contexte à ces propos, a mis en lumière des abus de systèmes sociaux supposés soutenir les plus vulnérables. Selon la justice locale, des factures fictives ont permis à certains bénéficiaires d’origine somalienne de détourner d’importantes sommes d’argent public, alimentant les critiques du président américain.
Les États-Unis et les restrictions d’entrée ciblées
Les USA ont déjà appliqué dans le passé des interdictions d’entrée ou des limitations de visas pour certains pays, en invoquant la sécurité nationale ou des risques liés à l’immigration. Ces mesures ont affecté des populations venant de diverses régions du monde, et la déclaration récente de Trump prolonge cette approche stricte à l’égard de la Somalie. La volonté de limiter drastiquement l’arrivée de ressortissants somaliens s’inscrit ainsi dans une logique déjà observable à Washington, où le contrôle des flux migratoires demeure une priorité affichée par l’administration.
Ces développements relancent le débat sur les critères de sélection des migrants et sur les liens entre sécurité intérieure et politique migratoire. Si les propos de Trump font polémique, ils reflètent la détermination de son gouvernement à maintenir une politique restrictive vis-à-vis de certains pays africains, la Somalie étant désormais au centre de cette stratégie.



