L’équilibre militaire autour de l’Ukraine connaît un nouveau tournant. Le président russe Vladimir Poutine a confirmé la prochaine mise en service opérationnelle du missile Orechnik, un système présenté comme prêt à entrer dans l’arsenal stratégique de la Russie avant la fin de l’année 2025 rapporte India Today. L’annonce, faite à Moscou lors d’une réunion avec les plus hauts responsables militaires, intervient alors que les frappes et les signaux de dissuasion continuent de rythmer le conflit.
Orechnik et capacités militaires russes en Ukraine
L’Orechnik est décrit par les autorités russes comme un missile balistique à moyenne portée doté de capacités hypersoniques. Sa vitesse, annoncée au-delà de Mach 5, lui permet d’atteindre ses cibles en un temps très réduit, tout en compliquant toute tentative d’interception. Son nom, qui signifie « noisetier » en russe, était jusqu’à récemment peu connu du grand public. Il a été révélé à l’occasion d’une frappe menée contre la ville ukrainienne de Dnipro en novembre 2024, événement présenté par Moscou comme une démonstration de sa maturité technologique.
Selon les informations relayées par des médias russes, la production en série de ce système aurait débuté à la fin du mois de novembre 2024. Ce passage à l’échelle industrielle marque une étape clé : il signifie que l’arme n’est plus cantonnée aux essais ou aux prototypes, mais destinée à être intégrée durablement aux forces armées. Lors de son intervention, Vladimir Poutine a également évoqué la possibilité d’employer ce missile contre des centres de décision à Kiev, sans toutefois fournir de calendrier précis ni de détails opérationnels.
Déploiement au Bélarus et message stratégique de Moscou
L’annonce russe ne se limite pas au territoire national. Moscou a confirmé son intention de déployer le missile Orechnik au Bélarus, pays frontalier de l’Ukraine et voisin direct de plusieurs États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a indiqué que ce système devrait y être opérationnel avant la fin de l’année 2025.
Ce choix géographique n’est pas anodin. Il place le missile à une distance réduite de plusieurs capitales et infrastructures stratégiques, renforçant l’effet dissuasif recherché par Moscou. Pour les autorités russes, ce déploiement répond à la nécessité de disposer de moyens capables de franchir les défenses antimissiles modernes, tout en conservant une capacité de frappe rapide et précise.
Avant cette annonce officielle, l’Orechnik était déjà évoqué par certains analystes militaires comme un missile combinant les caractéristiques d’un engin balistique classique et celles d’une charge hypersonique manœuvrante. Son fonctionnement repose sur un lancement par moteur-fusée, suivi d’une phase de vol à très haute vitesse durant laquelle la charge peut ajuster sa trajectoire. Cette capacité de manœuvre, associée à une vitesse extrême, réduit fortement le temps de réaction des systèmes de défense adverses. C’est précisément cet aspect qui confère à l’Orechnik une place particulière dans l’arsenal russe et explique l’attention suscitée par son entrée annoncée en service. La confirmation de son déploiement transforme ainsi un programme longtemps perçu comme expérimental en un élément central du discours militaire russe sur l’Ukraine.



Un engin redoutable mais un peu cher pour une utilisation massive.
L’annonce vise probablement à calmer les Tusk, Merz et Micron qui sont à moins de 20 minutes. Je doute néanmoins que ça calme ces dingues hystériques. Leurs cerveaux sont déconnectés de la réalité