Les nouvelles ne sont pas bonnes pour l’activiste burundais Germain Rukuki. Mardi dernier, le parquet a requis la prison à vie pour cet activiste proche de l’Ong Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi) bannie dans le pays. Accusé au départ pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’état », de nouvelles charges ont été rajoutées à celle-ci. C’est ce qui explique la lourde charge requise par le parquet burundais contre cet activiste.
Le cas de Mr Rukuki n’est pas un cas isolé puisque en début du mois dernier, d’autres acteurs de la société civile ont été condamné à une peine lourde de 10ans de prison. Et ceci, en leur absence. Des voix s’élèvent déjà pour dénoncer une procédure biaisée dans le dossier de Mr Rukuki ancien employé de l’Ong Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-Burundi) qui est selon les autorités associé au mouvement insurrectionnel et au coup d’État manqué du 13 mai 2015. Rappelons que depuis 2015, le Burundi est entré de plein pied dans une crise après l’annonce du Président Nkurunziza de rempiler pour un trois mandat.
A en croire, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, les nouvelles charges retenues contre l’activiste Germain Rukuki sont tentative de « renversement d’un régime constitutionnel » et « rébellion ». En plus de celles-ci, Mr Rukuki est accusé d’avoir assassiné des civils mais aussi des forces de l’ordre notamment des militaires, policiers. Arrêté par les services de renseignement, puis détenu dans une prison secrète avant d’être transféré à la prison de Ngozi (nord), les déboires de Mr Rukuki ne semblent pas être prêts de s’arrêter avec les nouvelles charges contre lui
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