Adrien Ahanhanzo Glèlè…

 à propos du présumé accident mortel

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  « La victime est déjà sorti de l’hôpital »

Approché hier lundi après-midi en son domicile à Fidjrossè à Cotonou au sujet du présumé accident mortel suite auquel il aurait fui vendredi dernier, le représentant personnel du chef de l’Etat au Conseil permanent de la Francophonie à Paris, Adrien Ahanhanzo Glèlè relate les faits et annonce le retour de la victime de l’hôpital Saint Luc de Cotonou où elle a été admise. Admis vendredi au service de chirurgie de l’hôpital Saint Luc de Cotonou après un accident de la circulation à hauteur du cimetière Pk 14 route de Ouidah avec le véhicule de fonction du représentant personnel du président de la République au Conseil permanent de la Francophonie à Paris, Adrien Ahanhanzo Glèlè, le conducteur de taxi moto concerné en est déjà sorti. C’est l’affirmation faite hier lundi après-midi par M. Ahanhanzo Glèlè que nous avons rencontré en son domicile à Fidjrossè à Cotonou. Dans un récit des faits tels qu’ils se sont produits à l’en croire, il dément les informations données par un journal et selon lesquelles, il aurait fui après l’accident et que la victime n’aurait pas survécu. Assis devant à côté de son chauffeur à bord de la Peugeot 407 officielle et de retour d’une mission de trois jours à Lomé au Togo, « nous étions en face de de l’immeuble de Angélique Kidjo quand nous avons entendu un grand bruit Gbo sans qu’on ait vu venir la victime du choc ». Du coup, décrit-il, « le parebrise avant du véhicule s’est brisé, toutes les portières s’étaient bloqués et mon chauffeur a dû emprunter une autre issue pour sortir et m’aider ensuite à sortir ». A sa descente, a avoué hier M. Ahanhanzo, « j’ai cru que le zém était mort car il était au sol, étalé  de tout son long». Avec l’aide des témoins et autres riverains qui l’ont plutôt surpris par leur « sympathie » M. Ahanhanzo a d’abord essayé d’allonger la victime conformément aux règles de secours. Pendant que les sapeurs pompiers étaient sollicités et que la victime recevait de l’air, le chauffeur et M. Ahanhanzo sans s’être concertés se sont succédé à la brigade de gendarmerie de Godomey pour signaler le drame. Avant son retour, les sapeurs pompiers avaient déjà transporté la victime pour une destination qu’il ne connaissait pas. Alors, témoigne-t-il, c’est à dos d’un conducteur de taxi moto qu’il a parcouru successivement le Cnhu, le centre de santé de Mènontin puis celui de Saint Luc où finalement il a découvert la victime déjà prise en charge pour les premiers soins et observations. « J’ai honoré sur place les premières ordonnances et le docteur Ahonlonsou, spécialiste en chirurgie que je connaissais a sacrifié son repos pour la réalisation de la suture nécessaire au niveau du bras ». Très indigné donc par les allégations rendues publiques par le journal, M. Ahanhanzo partage avec nous le sentiment de surprise et de reconnaissance des parents de la victime qui sont déjà allés en son absence au bureau dans la journée d’hier lundi. Ces derniers auraient confié à ses collaborateurs qu’ils n’avaient jamais vu un haut fonctionnaire de l’Etat à bord d’un véhicule officiel s’occuper ainsi d’une victime suite à un accident promettant de revenir ce jour le lui dire de vive voix.

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