Crise à la Soneb

{ic_doc}{/ic_doc}Polémique autour du décès d’un agent licencié

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L’un des agents occasionnels  « injustement » licenciés à la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) est décédé vendredi dernier des suites d’une courte maladie. Ce que d’aucuns ne manquent pas de lier à la triste situation sociale, dans laquelle vivent ces agents depuis plusieurs semaines.

 

 

L es agents dits occasionnels de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) viennent de perdre un des leurs. Il est décédé le vendredi dernier à l’hôpital de zone d’Abomey-calavi pour « défaut de soins ». Selon divers témoignages, dès qu’il a senti la maladie, il s’est rendu, il y a quelques jours, à l’hôpital en vue de se soigner. Mais les premières prescriptions médicales n’ont pas été respectées pour manque de moyens financiers. Et le patient s’est alors consacré à l’automédication, sans compter que sa maladie s’aggraverait au fil des jours.

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Le défunt était précédemment en service à la direction régionale de Calavi depuis plusieurs années jusqu’ à basculer dans la catégorie des agents suspendus de travail en Octobre dernier par la direction générale de la Soneb.

e n octobre 2007, ces agents ont observé une motion de grève en procédant à l’arrêt de travail. A l’issue de cette mesure de protestation qu’ils, ont prise pour, disent –ils revendiquer de meilleures conditions de travail, en a suivi une décision de suspension de leur travail par l’équipe dirigeante d’alors. Ce que dénoncent les agents, qui estiment que cette mesure est « illégale et injuste » . Toutes les tentatives que le collectif a menées visant à supprimer la précarité de l’emploi de ses membres, la mauvaise condition de vie et de travail, demeurent sans suite favorable. Or, il y a parmi les agents occasionnels, certains, qui au bout de vingt ans d’ancienneté, n’ont encore aucun statut dans la société.

Au début de la crise, le ministère du travail et de la fonction publique suite à une séance de travail sur la situation des agents, a fait des recommandations dont figure leur reprise de service et la régularisation administrative de leur situation. Des recommandations qui sont restées lettres mortes jusqu’au jour d’aujourd’hui.

Marius Kpogue  

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