Education

 {ic_doc}{/ic_doc}La Snes-Bl prévient contre les échecs massifs aux examens  

Publicité

Le 08 janvier 2008, le Front d’actions des syndicats des trois ordres d’enseignement a déclenché sur toute l’étendue du territoire national, un mouvement de grève qui n’a pris fin que le 29 février 2008. Ainsi, pendant 08 semaines, les activités d’enseignement et d’évaluation ont été perturbées, dans les établissements publics, aux niveaux maternel, primaire et secondaire. Pour déplacer ou contourner les problèmes liés à l’exécution du calendrier des activités pédagogiques, des chefs d’établissement, ont organisé des parodies d’évaluation qui trichent avec les normes professionnelles qui exigent que l’enseignant n’évalue que ce qu’il précédemment enseigné. Au lendemain de la fin de la cessation collective de travail, les ministres en charge du secteur de l’éducation, de concert avec les délégués syndicaux, devaient opérer un réaménagement technique du calendrier scolaire. Curieusement, elles ont préféré garder ledit calendrier en l’état. C’est dire que les deux mois de perturbations sont considérés comme n’ayant aucun impact sur le calendrier de l’année. Ces bouleversements sont alors insignifiants dans les huit (08) mois initialement prévus pour achever l’exécution des programmes scolaires avant les quatre semaines réservées pour les examens. Même la formation destinée aux conseillers pédagogiques, aux enseignants Ape et aux contractuels locaux, a été banalisée. Au fait, se quels atouts disposent les enseignants pour finir en 06 mois ce qui est prévu pour 08 mois ? Les élèves sont-ils devenus si doués pour supporter cette surcharge de travail et réviser efficacement pour leurs examens de fin d’année ? Est-ce par fantaisie que le législateur scolaire a prescrit 36 semaines de travail pour une année règlementaire ?

A la lumière de tout ce qui précède, tout porte à croire que les 03 ministères en charge de l’éducation n’ont pas tiré les leçons nécessaires des résultats catastrophiques de l’année dernière. Par conséquent et du fait de leur mauvaise lecture des conséquences possibles des dernières grèves en milieu enseignant, ensemble avec leurs collaborateurs respectifs, elles préparent la communauté scolaire à un bégaiement de l’histoire, à un refus de progrès scolaire, bref à une répétition malheureuse de l’expérience des mauvais résultats aux examens nationaux du Cep, du Bepc et du Bac….

Pour le Bureau Exécutif national du Snes-Bl  Le Secrétaire Général, Raouph Afffagnon.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité