Femmes africaines

Comment la dot influence le mariage

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La dot, une pratique coutumière et religieuse, largement répandue en Afrique et en particulier au Bénin, influence très souvent les mariages organisés. La loi est silencieuse sur ce point et lui concède le caractère facultatif souhaité par les rédacteurs du projet de code de la famille . La dot considérée jadis comme un acte symbolique est déterminée en fonction des possibilités et du statut du mari .C’est une condition de validité du mariage coutumier. Cependant elle n’est pas restituée en cas de divorce .En droit coutumier, de même qu’en droit musulman, l’homme est toujours le chef de famille et détenteur de l’autorité familiale. Dans la plupart des coutumes fondées sur le patriarcat, la résidence est virilocale (village du mari).La femme doit également obéissance à son époux. Tel est le cas du « coutumier » au Bénin, dans lequel il est explicitement précisé que la femme doit obéissance à son époux. Elle  n’a aucun pouvoir juridique et est considérée, comme faisant partie des biens de l’homme et de son héritage. La réciproque de cette obligation repose sur celle d’entretien du mari. Les dispositions en vigueur dans la plupart des codes civils laissent le choix aux époux entre la communauté des biens (réduite aux acquis ou universelle) ou la séparation

Par ailleurs, la femme conserve les droits de propriété sur les biens acquis personnellement avant et pendant le mariage .En définitive, la question qui se pose n’est pas tant de savoir qui possède mais qui gère. On constate souvent que les femmes n’ont t aucun contrôle des biens qui leur appartiennent, soit en vertu des dispositions juridiques écrites, soit du fait des lois coutumières. Enfin, en dehors du code de la famille, certaines dispositions législatives peuvent être discriminatoires à l’encontre de la femme mariée. Par exemple, la législation fiscale peut ainsi être très favorable aux femmes qui travaillent. De même, les prestations et avantages alloués aux femmes fonctionnaires ne le sont si ces derniers sont chefs de familles. La femme fonctionnaire mariée ou qui élève seule, de facto ses enfants est ainsi exclue .Selon une étude menée par la section locale de l’Unicef, il en ressort l’influence que la dot exerce sur la femme africaine ou béninoise. Le nouveau code sur la famille, adopté au Bénin n’y accorde pas pour autant, grande importance .Elle apparaît comme un cheveu sur la soupe, ou encore un élément isolé. L’obligation de donner la dot n’est que purement morale, sans contrainte, ni sanction, souligne le code

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