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Pour un meilleur déroulement…

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La salle bleue du palais des congrès a abrité vendredi 07 mars dernier une séance d’échanges sur des questions de préoccupation nationale entre les chefs de partis politiques et le ministre chargé des Relations avec les institutions, porte parole du gouvernement, Alexandre Hountondji appuyé pour la circonstance par son homologue de la justice Me Gustave Cassa

Le dimanche 20 avril 2008, les béninois seront aux urnes une seconde fois dans l’air du renouveau au Bénin des élections des chefs d’arrondissement et délégués de quartier, de ville et de village. A quelque pas de cette date, des procès d’intention à la limite des menaces verbales se font déjà entre partis politiques, à en croire le ministre chargé des relations avec les institutions, porte parole du gouvernement, Alexandre Hountondji. De ce fait il a tenu une rencontre vendredi dernier dans la salle bleue du palais des congrès à Cotonou avec les dirigeants, secrétaires généraux et autres responsables des partis politiques. L’objectif de la séance est d’attirer l’attention des uns et des autres sur le rôle capital qu’il doivent jouer pour que les élections prochaines se déroulent dans la paix et la concorde.

Dans son message introductif, le ministre Alexandre Hountondji a abordé les questions relatives à la corruption et la violence en période électorale de même que le coût élevé des élections au Bénin. Il a invité les chefs de partis à conduire leurs militants dans le respect de la constitution et de la charte politique béninoise. Il est appuyé à ce sujet par son homologue de la justice Me Gustave Cassa. Pour ce dernier, chaque animateur de la vie politique doit faire un effort en lui et sur lui-même pour le respect strict des textes de la constitution définissant les règles d’élection au Bénin. C’est d’ailleurs pour ce cadre annonce t-il, que son ministère organise d’ici jeudi un atelier de sensibilisation sur les infrastructures en période électorale et les sanctions liées à ces infrastructures. Tous ceci pour des compagnes électorales courtoises sans invective et des élections transparents et sans violence afin que le principal gagnant soit le peuple.

Outre la violence, la corruption et le coût des élections évoquées par le porte parole du gouvernement, beaucoup d’autres problèmes demeurent les préoccupations des animateurs de la vie politique. Il s’agit entre autres des dispositions que prend le gouvernement pour les campagnes ; le financement des partis politiques par le gouvernement à l’avenir ; la réduction de la liste des partis politiques au Bénin.

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Encadré

Une rencontre entre copains!

Simulacres d’échanges entre gouvernement et partis politiques vendredi dernier dans la salle bleue du palais des congrès de Cotonou. Sous la co-responsabilité des ministres de la justice, Gustave Cassa et porte-parole du gouvernement, Alexandre Hountondji présents et assistés d’un représentant de leur collègue de l’intérieur et de la sécurité publique certains chefs de partis ou leurs représentants ont échangé au sujet des dérapages et autres dérives déjà observés ou en vue dans la perspective des prochaines élections. Mais en fait de représentativité des partis politiques dans la salle ce vendredi, la quasi-totalité des interlocuteurs du ministre Alexandre Hountondji sont des leaders politiques avec qui, il a d’abord initié l’Alliance convergence cauris puis après Forces cauris pour un Bénin émergeant (Fcbe). Ainsi, les débats ont été conduits dans le sens presque unique de la condamnation des actes de violences déjà enregistrés sur le terrain alors même que la commission électorale nationale autonome (Cena) n’a pas encore ouvert la période de la campagne électorale. La rencontre étant devenue une séance entre copains, il ne s’est malheureusement trouvé aucun intervenant pour relever l’assimilation des dernières descentes des membres du gouvernement et même du chef de l’Etat puis l’organisation des multiples marches ou meeting de soutien aux actions du gouvernement à une entrée précoce et flagrante en campagne électorale. Il ne s’est également trouvé personne pour relever la sortie du préfet du Borgou – Alibori, Alassane Gado et celle de plusieurs autres acteurs politiques présumés de la ville de Parakou suite à la récente sortie du G13, constituaient au regard du ton et du contenu des différents discours relayés par la chaîne nationale de télévision pourraient inciter à des violences. En somme, les «copains »   ont fait vendredi le procès de ces acteurs politiques qui aussi, manquent de plus en plus de courage nécessaire à la prise de certaines positions que leurs impose aujourd’hui le débat politique. Pendant combien de temps encore fuiront-ils leur place dans une opposition clairement affichée ?

 

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