Toujours des zones d’ombres !

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Malgré les clarifications jugées suffisantes apportées mardi par le ministre en charge de la Micro finance sur le dossier Padme, il existe encore des zones d'ombres. Cela paraît d'ailleurs d'autant plus évident que des voix continuent de s'élever pour évoquer un abus d'autorité et une violation du caractère associatif de l'institution. {/ic_doc}

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Alors on se demande peut-être à raison pourquoi, le ministre Sakinatou Alpha Orou Sidi n'a pas cru devoir citer le second alinéa de l'article 6 de la convention mardi au cours de la conférence de presse qu'elle a donnée ? Cet alinéa dispose apprend-on qu'aucune sanction, même en vertu de l'alinéa premier dans lequel le gouvernement semble avoir trouvé son salut, ne saurait être prise contre le directeur général si ce dernier n'a pas été au préalable entendu sur la base d'un rapport écrit. Le ministre a certes expliqué que le fameux rapport d'expert produit à la demande d'une organisation luxembourgeoise n'avait guère été à la base des présents malheurs de M. René Azocli. Mais elle a reconnu avoir reçu dans son bureau l'intéressé pour lui faire part de son mécontentement au sujet des affirmations contenues dans ledit rapport. Bien que dans la peau d'un responsable, elle reste et demeure un être, donc susceptible, estiment certains citoyens. Aussi d'aucuns s'interrogent sur les raisons et les facteurs qui ont milité pour la nomination du conseiller technique à la micro finance de cette dernière au poste de directeur général par intérim du Padme. Cette option faite par le ministre dans le cadre de la mise en œuvre des décisions et instructions du conseil des ministres expose davantage le gouvernement à la critique de l'acharnement, de règlement de compte ou d'une volonté présumée d'avoir désormais le contrôle de l'institution. Enfin, beaucoup se demandent, sans forcément apporter une quelconque caution aux actes reprochés au directeur limogé, si ceux-ci sont aussi graves pour ne mériter que l'ultime sanction. Eu égard à ces zones d'ombres et aux déclarations contradictoires sur ce dossier, un face à face s'impose entre les deux parties protagonistes. Le ministre s'étant montrée disponible pour cette option, il est souhaitable que la partie Padme y soit favorable pour que la lumière puisse être faite sur ce dossier dont les vraies mobiles semblent encore échapper à l'opinion

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