Lutte contre le paludisme

La nécessité de promouvoir les antipaludéens naturels  
Le paludisme (malaria) tue plus aujourd’hui que n’importe quelle autre maladie. Chaque année, il frappe trois cent millions de personnes dans le monde. Il sévit dans la plupart des régions tropicales et menace 40% de la population africaine et asiatique. D’où la nécessité de chercher d’autres moyens de lutte.

Le Bénin n’est pas en marge des populations ciblées par l’Association  « Artémisia contre le paludisme ». Aujourd’hui, le paludisme continue de sévir au Bénin et chaque année il tue plus du millier de béninois compte tenu des conditions précaires de certains de nos concitoyens qui n’arrivent pas à acheter des médicaments pharmaceutiques pour se faire traiter. L’accès au traitement conventionnel est alors réduit .Pourtant il existe des solutions alternatives comme certaines plantes naturelles de chez nous, utilisées jadis par nos aïeux. C’est ce que conseillent les chercheurs de l’association  « Artémisia  contre le paludisme ». Un des moyens aussi fiables pour lutter contre cette maladie qui décime les bras valides du continent est la vertu des plantes. Elle estime que chacun doit cultiver et utiliser ces plantes sous forme de tisanes. Cette pratique permettra assurément de lutter contre le paludisme. C’est le cas de l’artémisia annua qui est utilisée en Chine pour lutter contre le paludisme depuis des centaines d’années. C’est donc dans le but de promouvoir Artémisia annua et autres antipaludéens naturels que « Artémisia contre le paludisme » a été créée. Cette association a pour objectif de faire non seulement connaître et diffuser Artémisia annua en matière de lutte contre le paludisme mais aussi les autres antipaludéens naturels. Et surtout d’encourager la culture dans les zones à risque pour la fourniture des plantes ciblées. L’artémisia contre le paludisme se propose alors d’initier et d’aider à des actions de recherche pour améliorer l’efficacité d’artémisia ; de favoriser par tous les moyens légaux la mise à disposition et en circulation de ces plantes et de favoriser l’accès à d’autres méthodes de lutte notamment l’utilisation des moustiquaires. Eu égard aux expériences de la Chine, il urge que le Pnlp, (Programme national de lutte contre le paludisme) puise des pratiques adoptées par ce pays pour sensibiliser la couche béninoise exposée au malaria afin d’éradiquer une fois  pour de bon cette pandémie  du Bénin.

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Esther Badou

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