Musique béninoise

Amen Viana à la guitare, son compatriote Carlos Gbaguidi   à la batterie, Vincent Bidal pour le clavier et Sévenine Eouza souffla dans sa flûte. L’artiste promet aux parisiens un répertoire riche à la fois en des rythmes  africains  de la nouvelle comme de l’ancienne génération meublés de jazz. Un menu qui sera en grande partie constitué des morceaux de son tout nouvel album intitulé « E wa ka jo ». De coutume, ses répertoires témoignent de sa dimension artistique, du solide bagage musical qu’il possède et de ses origines. Son père est Mina-Nago du Bénin, sa mère est du Burkina Faso, et sa grand-mère est du Ghana. Les prestations de  Patrick Ruffino reflètent toujours sa connaissance des styles de musique les plus classiques dont  jazz, funk, reggae, salsa, r&b, soul et gospel qu’il a commencé  par acquérir depuis sa tendre enfance. Déjà à l’age de 10 ans, il a commencé à jouer à la guitare basse. Enfant très curieux, il a entrepris  à fleur d’âge l’interpréter des chansons et danses des morceaux de grands noms de la musique africaine et d’ailleurs de son enfance. Au départ  guitariste, pianiste et percussionniste et chanteur,  il est aujourd’hui un artiste musiciens chanteur-bassiste de renom après des années d’étude de jazz ainsi que d’autres types de musiques. Il s’est  perfectionné au contact d’autres artistes. Patrick Ruffino chante des thèmes qui traduisent les réalités révoltantes de notre monde telles que l’injustice, la violence, l’irrespect de l’Homme envers son prochain ou le trafic des enfants. Il fait partie des 3 finalistes du Concours « Découverte RFI – 2006 » musiques du monde avec son nouvel album « E wa ka jo » sur lequel il à chanter  en fon, mina, dendi, yoruba, français et en anglais.

Blaise Ahouansè