Annoncé pour se tenir demain vendredi 29 avril, le deuxième Conseil des ministres du Gouvernement du président Talon a finalement eu lieu dans la journée de ce jeudi 28 avril 2016.
La rencontre, à en croire le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence, Pascal Irénée Koupaki, a été présidée par le président Patrice Talon et elle a accouché d’un certain nombre de décisions. Entre autres, un projet de décret portant constitution d’une commission de vérification de la régularité des concours directs de recrutement d’agents de l’Etat organisés au titre de l’année 2015. Selon le ministre d’Etat, la commission a déjà été constituée et ses membres désignés. La commission devra, à en croire les explications du ministre d’Etat, déposer son rapport dans un délai de 45 jours. Lors de cette séance des ministres, le gouvernement a pris la décision de rétablir l’accord-cadre entre l’Etat et l’Association interprofessionnelle du coton (Aic) suspendu depuis septembre 2013.
Le conseil a également décidé de finalement retirer le décret 2016-024 du 11 février 2016 portant régime indemnitaire applicable aux directeurs de cabinet des ministères, aux secrétaires généraux des ministères et à leurs adjoints. Dans la même logique, le conseil a décidé de supprimer plusieurs institutions, rattachées à la présidence, créées sous Boni Yayi. Ce sont le Haut-Commissariat à la Solidarité Nationale, le Haut-Commissariat à la Gouvernance Concertée, le Conseil Présidentiel des Investissements (Cpi) le Bureau Général de l'Auditeur, (Bag) ainsi que la Cellule de contrôle de l'exécution des projets de développement dont les décrets de création et de fonctionnement ont été abrogés. De plus, tous les chargés de mission des ministres sont remerciés.
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La session s’est aussi penchée sur la question de l’énergie. Dans ce cadre, une rencontre tripartite, à en croire le ministre d’Etat Pascal Irénée Koupaki, entre le Bénin, le Togo et la Côte d’Ivoire aura lieu ce jour pour voir dans quelle mesure le pays du président Ouattara pourra fournir quelques quantités d’énergie au Bénin.
Par ailleurs, le Conseil s’est également penché sur la sécurité des hautes personnalités de la république. Désormais, plus de gendarmes ni de policiers garde de corps. La sécurité du président de la république, des ministres, députés et autres sera assurée par les militaires. Les policiers et gendarmes, actuellement en service comme garde de corps, doivent se mettre à la disposition de leur commissariat et brigade de gendamerie pour se consacrer à leurs missions traditionnelle pour être déployés sur le terrain dans le cadre de leur mission de sécurité publique