{ic_doc}{/ic_doc}Notaires et clercs francophones d’Afrique en recyclage
C’est autour des problématiques de transmission du patrimoine, de la vente sur saisie immobilière et de la vente d’immeubles à construire qu’environ 177 notaires et clercs venus de 14 pays d’Afrique francophone remettront en cause leurs connaissances durant trois jours. Ceci dans le cadre de la troisième université du notariat d’Afrique francophone. Cette activité annuelle de la Commission des affaires africaines de l’Union internationale du notariat est selon la présidente de la chambre nationale des notaires du Bénin, Me Irène Adjagba Ichola, « un cadre d’échanges, de formation et de recyclage des notaires pour une sécurité juridique plus accrue ». Cette édition de l’université des notaires d’Afrique francophone qui s’ouvre demain à Cotonou suscite à en croire Me Ichola un engouement défiant celui des deux précédentes éditions. Cet engouement s’explique par le choix des thèmes et la qualité des formateurs qui ensemble conviennent aux préoccupations actuelles des notaires. Ces derniers sont de plus en plus intéressés par les informations et les formations relatives sur des « sujets relatifs à leur environnement juridique et socio économique, » a précisé Me Ichola entourée pour la circonstance des autres membres de son bureau dont la vice-présidente, Me Véronique Akankossi Déguénon. Régi par la loi n°2002-015 du 30 décembre 2002, le notariat béninois compte aujourd’hui 25 notaires et huit en attente de prêter serment. Selon Me Adéchi, président honoraire de la chambre, ses confrères et lui assument jusqu’ici les rôles que leur prescrivent les textes de la République et la base d’une grille tarifaire, objet d’un décret signé en 2004 .
Ludovic D. Guédénon
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