Spectacle géant au Ccf

{ic_doc}{/ic_doc}Michel Pinheiro en concert le 04 avril prochain

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Quelle bonne nouvelle pour les mélo mens et amis des géants podiums de musique ! Le rendez-vous tant attendu est enfin pris. Le centre culturel français de Cotonou vibrera début week-end prochain aux belles voix et aux rythmes d’un grand de la salsa qui sera accompagné aussi d’un orchestre dont les talents ne sont plus à démonter. Michel Pinheiro. C’est de cet homme qu’il s’agit. Le guitariste et chef d’orchestre du phénoménal reggae man Tiken Jah Fakoly, sera en concert live au centre culturel français de Cotonou le vendredi 04 avril prochain. Il aura allignés derrière lui les musiciens de l’orchestre « black Santiago » Il passera en revu les titres de son deuxième album solo qu’il a baptisé « Agoh » et dont le lancement a eu lieu à Cotonou. C’était le 10 février 2006. Pinheiro chante en Yoruba, sa langue natale et c’est une très bonne surprise. Ses chansons sont agréables à écouter et à danser. Il chante pour sensibiliser, éveiller les consciences. Sa prestation de vendredi prochain s’inscrit non seulement dans le but de répondre à l’attente de ses frères et sœurs, parents, fans de ses talents artistiques et amis vivant au Bénin qui le réclament sur la scène béninoise, mais aussi dans le cadre de la poursuite de la promotion de cet album Salsa dans son entièreté. Une promotion qu’il a déjà démarrée tous juste après le lancement officiel de l’opus par ses interventions sur les ondes de radio et télévision béninois comme étrangers.  «Comme je vis en France, j’ai laissé une équipe sur place pour poursuivre cette promo. A Bamako (Mali) et à Ouagadougou (Burkina Faso), j’ai contacté Seydoni Production pour le travail dans ces deux pays. J’ai pu m’entendre avec Showbiz à Abidjan pour la signature d’un contrat allant dans le même sens. » confie t-il pour indiquer un peu l’image du voyage de l’œuvre à travers le monde. Mais chez lui au Bénin, il déplore la non existence de professionnel du show au Bénin. Ce qui est à son avis, dû au fait que chacun veut voler de ses propres ailes et faire du profit. « On a beaucoup d’opérateurs économiques dans le pays mais ils semblent ignorer qu’en investissant dans la culture, ils vont mieux encore s’enrichir. Sinon, comment comprendre qu’il n’y ait pas une seule industrie de pressage de Cd au Bénin. Pour le faire, on est obligé de se rendre au Nigeria. »

Blaise Ahouansè

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