Après le scrutin du 20 avril dernier

Les différents états major des mouvements et partis politiques qui ont pris part au scrutin du 20 avril dernier attendent toujours  les résultats de la Commission électorale nationale autonome (Cena). C’est dans cette attente  que certains anciens maires qui ont été repositionnés sur des listes pour ces élections lorgnent toujours le fauteuil de maire.

Ils avancent comme argument que les nombreux défis qui ont été entamés en leur temps doivent être poursuivis pour le bonheur de leurs populations. Les mêmes avancent aussi qu’ils ne sont pas trop sûr si leur éventuel successeur aurait à coeur ces projets qui concourent au développement de leur localité. Pour cette raison, de nombreux maires sortants ont été repositionnés par leurs partis politiques respectifs.
Au nombre de ces maires sortants, figurent par exemples le maire d’Adja-Ouèrè,  Fachola qui a pu s’en tirer à bon compte avec sa liste le Madep, le maire de Sakété,  Arinloyé qui aussi a pu tirer son épingle du jeu en faisant une alliance dite contre nature pour être réélu sur la liste Urd, le maire d’Akpro-Missérété,  Michel Bahou qui aussi a émergé avec le Prd et sera reconduit sans problème comme maire de cette localité. Le maire de Porto-Novo,  Bernard Dossou qui a été aussi réélu et qui serait candidat à sa propre succession et que les pronostics  déclareraient  favori. La mairie d’Adjarra a été reprise par le Prd mais selon des sources proches du parti ce serait un certain conseiller élu,  Gogan qui serait probablement le prochain maire de cette commune. Le maire de Cotonou, Nicéphore Soglo qui a pu s’en tirer aussi à bon compte, le maire de Bohicon, celui d’Abomey et d’autres ne bouderont sans doute pas le plaisir d’une réélection. Certaines communes peinent toujours après ces élections à trouver un leader qui pourra présider à leur destinée. Pour la plupart de ces communes, ce sont les maires sortants qui auraient perdu leur fauteuil ou malgré qu’ils soient réélus ils n’ont plus la chance de briguer ce fauteuil pour le fait que leur parti politique ne bénéficie plus de la majorité des sièges. Il s’agit notamment de la commune de Kétou qui aurait été arrachée cette fois-ci par la Fcbe, la commune de Pobè où le maire sortant n’est pas sûr d’être réélu, la commune d’Ifangni que le Madep aurait perdu au profit de la Fcbe, la commune d’Avrankou, la commune de Dangbo, celle de Bonou et d’autres dans les autres départements du pays. Il faut noter que parmi ces maires sortants qui aspirent à rempiler, bon nombre verront leur noble ambition tarir au fil du temps puisque, à en croire des sources proches des états majors des partis politiques, plusieurs anciens maires réélus seront remplacés par leur parti pour des raisons internes à leur formation politique. D’autres par contre seraient très sûr d’eux mêmes pour briguer un second mandat de maire.
Ismail Kèko