Disparition de nouveaux élus au conseil communal de Savalou

Dans une perspective de contrôle du prochain maire de la ville de Savalou, un député Fcbe de la région parraine en ce moment le voyage d’un groupe de quatorze (14) nouveaux élus en dehors du territoire national causant d’énormes préjudices sociaux aux populations.

Que de préjudices sociaux déjà causés aux populations de Savalou depuis bientôt un mois par la disparition d’un groupe de quatorze (14) candidats aux dernières élections municipales, communales et locales. Il s’agit de candidats des listes Fcbe et Undp définitivement élus conseillers communaux selon les résultats proclamés mardi dernier à l’aube en leur absence par la Commission électorale nationale autonome (Cena).  Leur séjour actuel dans un pays de la sous-région ouest africaine, l’œuvre d’un député Fcbe de la présente mandature s’inscrirait dans une stratégie de contrôle du prochain maire de la ville. Mais cette trouvaille du député qui s’inspire sans doute de ce qu’a fait il y a cinq ans un candidat au poste de maire de l’une des trois communes à statut particulier n’est pas sans conséquences sur les populations de Savalou. Dans le groupe des quatorze, il y a plusieurs enseignants de divers niveau du système éducatif et un médecin en service à l’hôpital de zone  de la ville. Par cette longue absence, les enseignants dont deux directeurs d’écoles et un professeur intervenant dans des classes de terminale au Collège d’enseignement général de la ville sont de plus en plus au cœur des préoccupations des élèves et écoliers dont ils ont la charge et leurs parents.  Ces élèves, écoliers et leurs parents selon des plaintes qui nous sont parvenues commencent par craindre pour les conditions de préparation des examens de fin d’année, imminents,  après les nombreuses grèves déjà enregistrées au cours de l’année scolaire. A l’hôpital de zone, même si le directeur reconnaît avoir accordé une permission à son collègue absent, il s’observe que le seul médecin anesthésiste resté en poste commence par se lasser des nombreuses heures supplémentaires auxquelles il est désormais astreint du fait de la longue absence de  soin collègue. Ils ne sont que deux pour un effectif normal de quatre. Cette situation interpelle les ministres de l’Enseignement secondaire et de la Santé publique afin qu’ils fassent respecter l’ordre et la discipline dans ces services amputés.  Ludovic D. Guédénon

Encore une confusion aux Fcbe !

Toujours les Fcbe et encore les Fcbe sommes-nous  tentés de dire quand nous avons découvert que la souffrance ainsi imposée aux populations, élèves et écoliers de Savalou ne procède que d’une guerre de leadership entre deux cadres se réclamant de la majorité primaire préindustrielle de Boni Yayi. Cette guerre qui oppose le ministre Désiré Adadja au député Edgar Alia est donc loin de tourner à l’avantage des populations eu égard à ce dernier développement qui est lourd de conséquences socio économiques.