document sur la réduction de la mortalité maternelle et néonatale

Les professionnels des médias mis à contribution
La salle de conférence de la direction départementale de la santé des départements de l’Ouémé et du Plateau a servi de cadre vendredi dernier à une séance d’information à l’intention des professionnels des médias.

Elle a été initiée  par les autorités en charge de la santé dans ces deux départements. L’objectif de cette séance de travail est d’imprégner les professionnels des médias du document de stratégie de réduction de la mortalité maternelle et néonatale élaboré par le ministère de la santé pour sa dissémination. La trentaine de journalistes présents a bénéficié de trois communications sur le document, présentées respectivement par Alban Quenum, directeur de la santé familiale au ministère de la santé publique (Msp), Dr
Septine Hessou directeur départemental de la santé de l’Ouémé-Plateau, Sourou Gbangbadé et Jacques Saizonou du Msp. A tour de rôle, les communicateurs ont présenté les grandes lignes du document, ses objectifs, le but et les résultats poursuivis par ses initiateurs. Les professionnels des médias ont été aussi sensibilisés afin de s’investir davantage pour l’exposition au public des succès et échecs enregistrés  dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Selon le Dr Alban Quenum, le document a été élaboré depuis mars 2006 sans que les populations ne connaissent à ce jour son importance. A en croire  ses propos, les médias doivent s’investir afin que les femmes enceintes meurent moins lors de l’accouchement. Le Dr Gbangbadé Sourou a présenté les différents taux dans le monde, en Afrique, en Afrique subsaharienne où le taux de mortalité maternelle est élevé. Selon lui, au Bénin, 1500 femmes meurent chaque année en donnant la vie et plus de 40 décès de nouveaux-nés par jour. Pour le directeur Septine Hessou, l’Ouémé-Plateau ayant le taux le plus élevé au Bénin, il urge que les femmes réalisent qu’elles meurent très souvent d’hémorragies, d’éclampsie, d’infections, d’avortement et autres. Pour finir, il a exhorté les hommes des médias à accompagner les acteurs de la santé dans cette lutte à travers une meilleure dissémination du document pour un changement de comportement. Ismail Kèko.

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