Entretien du réseau routier au Bénin

/food/zinzindohoué.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le tronçon Parakou-Bembéréké-Kandi abandonné à la ruine

Le tronçon Parakou-Bembéréké-Kandi se dégrade chaque jour un peu plus au point qu’il est aujourd’hui très pénible de l’emprunter.

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Plus que des nids de poule ce sont plutôt de véritables fossés qui jonchent l’axe routier Parakou-Bembéréké-Kandi long d’environ 210 kilomètres au grand dam des milliers d’usagers qui l’empruntent. Pour ceux qui sont donc réguliers sur la route inter-Etats Cotonou-Niamey, la traversée de ce tronçon constitue comme celle de l’axe Cotonou-Bohicon,  un véritable cauchemar et ils invoquent très souvent leurs diverses croyances pour en sortir sains et saufs. Les usagers traversent souvent ce tronçon avec beaucoup de peur dans l’âme car, témoigne un conducteur de camion, « il se produit trop d’accidents sur cette route et on prie pour que Dieu nous épargne ». Les plus exposés au risque d’accident sur le tronçon indiqué pour ce que nous avons observé sont les camions gros porteurs transportant des marchandises du port autonome de Cotonou en direction du Niger et des localités de Kandi et Malanville. Ils sont souvent les plus nombreux qu’on découvre au passage, renversés sur et aux abords du tronçon. Selon les conducteurs, ces accidents surviennent le plus souvent quand ils tentent d’éviter à la fois les fossés qui jonchent la route et les autres véhicules qui  les dépassent  ou les croisent. Non seulement, nous ont-ils renseigné, « la route n’est pas large mais elle n’est faite depuis quelques années que de trous par endroits».
Ludovic D. Guédénon

Encadré

Et pourtant des sous sont collectés chaque jour !

Le réseau routier béninois est entretenu par diverses ressources dont les collectes effectuées aux différents postes de péage-pesage.  Alors on se demande et à raison ce à quoi ont servi  les fonds qui ont été jusqu’ici  collectés chaque jour auprès des centaines de milliers d’usagers qui passent le poste de péage-pesage de Sirarou situé sur l’axe Parakou –Bembéréké. Les recettes de ce poste de péage-pesage ne suffiront certainement pas à elles seules à couvrir les frais de rétablissement dudit tronçon mais il n’en demeure pas moins nécessaire que priorité lui soit donnée pour le fait qu’il abrite l’un des péages les plus rentables au regard de l’importance du trafic. Malheureusement le constat est assez triste et plusieurs membres du gouvernement sont soumis à ce calvaire chaque fois qu’ils doivent se rendre soit en famille soit sur le terrain pour des missions ponctuelles au-delà de la latitude de Parakou.
L.D. G.

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