/food/cfa.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Les acteurs en conclave pour un nouveau départ
Unanimes sur la préoccupante question de la dégradation du secteur des micro finances depuis quatre ans, les acteurs privés et le ministère de tutelle ont initié un symposium qui pendant deux jours permettra d’envisager de nouveaux scénarii de relance du secteur.
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Consciente de la dégradation des indicateurs de performance du secteur des micro finances depuis 2005 où de cent milliards l’année précédente, les engagements sont passés à 74 milliards de francs cfa, Madame Sakinatou Ourou Alpha Sidi, ministre chargée des micro finances place un grand espoir dans le symposium qu’elle a ouvert hier mercredi matin à l’Infosec de Cotonou. Ce symposium que réunit pendant deux jours différents acteurs de secteur auquel s’intéresse « 20% de la population active du Bénin », selon des statistiques sorties par le ministre Sidi est consacré, ont indiqué les organisateurs à « l’évolution du secteur des micro finances ». C’est une initiative conjointe du Consortium Alafia et du ministère des micro finances et de l’emploi des femmes qui ont apporté chacun leur contribution financière à l’organisation. Une telle rencontre était devenue nécessaire à en croire le président du consortium, Prosper Soglo car, indique-t-il, « il n’était plus un secret pour personne que depuis quatre ans la situation auparavant reluisante de l’activité de la micro finances a commencé par s’inverser ». Ceci est dû selon le ministre de tutelle aussi bien au changement des données dans les rapports entre le Bénin et le Nigéria, aux fluctuations du cours du dollar sur le matché international qu’à une gestion trop calamiteuse des Institutions de micro finances (Imf). Il s’agit notamment pour ce dernier aspect de la question, a-t-elle précisé, « de la mise en place de crédits douteux et fictifs, de l’élévation du taux de crédits non remboursés… » Cependant Mme Sidi garde le ferme espoir que les micro finances constituent un instrument efficace de lutte contre la pauvreté puis en appelle à une union des efforts de tous les acteurs du secteur afin qu’il contribue davantage au relèvement du niveau de vie des populations notamment des femmes qui constituent à elles 80% des clients les plus pauvres des Imf. Partageant cette même exhortation du ministre, le président du Consortium trouve en revanche que la tâche ne sera pas facile compte tenu de « l’importance des nombreux enjeux ».
Ludovic D. Guédénon
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