Les mouvements de protestation se prolifèrent à cause des revendications non satisfaites des travailleurs et de la cherté de la vie. Mais visiblement on ne voit pas le chef de l’Etat s’en préoccuper.
Les menaces tous azimuts des travailleurs et autres populations ne disent –elles rien au chef de l’Etat ? Telle est la question que les béninois se posent de plus en plus face au silence ou du moins au mutisme affiché par le chef de l’Etat. Les travailleurs manifestent leur indignation par les syndicats et à travers des mouvements de protestation. Ces cinq derniers mois on en a vu beaucoup. Les conducteurs de véhicules administratifs ont exécuté une marche de protestation puis une grève d’avertissement lancées par le Syndicat national des conducteurs de véhicules administratifs et assimilés du Bénin ( Synacovab) en Février dernier à Cotonou. A leurs dires ils sont parvenus à cette protestation après plusieurs mois de grogne infructueuse. Et malgré ces différentes manifestations, les revendications qui on constitué le motif de la grève sont demeurées jusqu’à ce jours sans suite favorable.
De même, tapant des mains, gongs et tambour, poussant des slogans dénonciateurs contre la direction générale de leur société, Jupiter Impex sarl les 66 agents licenciés de la société ont marché sur le ministère du travail. Ils protestent contre ce qu’ils appellent licenciement abusif exécuté par le directeur général de Jupiter Impex sarl. Leur licenciement intervenait à l’issue d’une grève qu’ils ont organisée en vue de se faire mieux entendre par le patron. La grève est un droit du travailleur béninois, garant du respect de la loi et de la constitution au Bénin. Jusqu’à ce jour, l’affaire est restée sans suite.
Ajoutons aussi que les enseignants, les agents des collectivités territoriales, les agents de la justice et presque touts les corps en général sont en ébullition contre le gouvernement.
La cherté de la vie qui sévit ces derniers temps dans le pays suscite aussi de plus en plus des manifestations de la part des populations. Mais ce qui en est écoeurant c’est le silence du président et de son gouvernement. Paradoxalement le président ne cesse de descendre dans les localités où résident ces mêmes populations souffrantes .
Marius Kpoguè
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