Journée mondiale de la diversité culturelle

/food/serpos.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> /food/diouf.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Dialogue et développement au coeur de la célébration
Le monde entier a célèbré le 21 mai dernier, l’édition 2008 de la journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement. Une journée proclamée en Assemblée générale des Nations Unies suite à l’adoption le 02 novembre 2001 de la déclaration universelle de l’Unesco sur la diversité culturelle qui reconnaît la diversité culturelle comme «héritage commun de l’humanité» et considérant sa sauvegarde comme étant un impératif concret et éthique inséparable du respect de la dignité humaine.

Célébrée chaque année depuis six ans, cette journée donne l’occasion à chaque pays de mieux connaître et apprécier ce qu’il doit aux cultures d’ailleurs, et, à prendre la mesure de la diversité de leurs apports, de leur unicité, de leur complémentarité et de leur solidarité. C’est également l’occasion à eux de démontrer que la diversité culturelle est bien une force motrice du développement durable, et qu’en ce sens, elle est un instrument décisif de lutte contre la pauvreté. Outre les animations et réjouissances culturelles, la fête s’organise à travers des séances de réflexion sur les valeurs de la diversité culturelle et, d’échange entre les cultures. Elle vise le renforcement de la paix, de la sécurité, et de la stabilité au niveau mondial. «Car connaître et reconnaître nos différences, les respecter en ce qu’elles fondent notre propre identité, c’est donner la chance aux siècles qui s’annoncent de s’épanouir enfin hors des conflits identitaires de tous ordres» affirme le directeur général de l’Unesco Koïchiro Matsuura dans son message pour l’édition 2008. La culture est aujourd’hui connue comme un pilier de l’émergence des nations. Emergence sans doute liée à une  paix sociale. Et c’est pourquoi Koïchiro Matsuura conclut son message en lançant cet appel: «Il nous faut aujourd’hui mieux reconnaître la contribution de la culture à l’émergence d’un véritable développement durable, respectueux des personnes et des environnements, et placé au service du dialogue comme de la paix. C’est ainsi que nous saurons retrouver le sens de notre engagement collectif au service de la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité».
Blaise Ahouansè

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