/food/ipolitique.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » » />Les journalistes s’imprègnent du rôle des médias dans une démocratie émergente
Animé par M. Eduardo Cue, le séminaire de formation démarré hier au Centre culturel américain a réuni plusieurs professionnels des médias autour du thème : ‘’Ethique journalistique : rôle des médias dans une démocratie émergente’’.
Dans son développement, M. Eduardo Cue a d’abord établi la relation entre démocratie et liberté d’expression. Il estime qu’il n’existe pas de démocratie sans liberté. Et ce, vice versa. Il ira plus loin en mentionnant que ‘’la liberté est l’oxygène de la démocratie’’. Par conséquent, il ne saurait y avoir une véritable démocratie sans une presse véritablement libre. La presse se doit donc de jouer un rôle de gendarme en tirant sur la sonnette d’alarme quand il y a dérive de la part du pouvoir et des institutions de la république. Selon M. Cue, le journaliste dans une démocratie émergente, doit offrir une information impartiale et complète dans la mesure du possible pour que le citoyen puisse jouer son rôle qui est essentiellement celui de voter. Le journaliste doit également fournir un cadre cohérent à la population pour qu’elle puisse maîtriser la classe politique. Le troisième point qu’il juge important est le rôle de transporteur public que joue le journaliste en servant à véhiculer les différentes opinions de la société. Pour lui, la presse doit représenter les divers points de vu du public en offrant un forum où tous les citoyens devraient pourvoir discuter. Ainsi, elle pourra ressusciter la compréhension entre les populations. Il a par ailleurs insisté sur la probité, l’honnêteté qui doit caractériser le journaliste dans l’accomplissement de son métier. Sur un second plan, des échanges entre le communicateur et les participants, il résulte que bien que le code de déontologie permette de responsabiliser le journaliste, il l’empêche parfois d’aller au fond de ses idées. Le code est donc un facteur à double tranchant. L’autre aspect soulevé au cours de cette première journée de formation, est le problème du traitement financier dont sont objets les professionnels des médias. Après analyse des cas présentés par les participants, le communicateur estime que c’est le mauvais traitement qui engendre la corruption dans le rang de ceux-là même qui sont chargés de dénoncer le fléau. Il a invité les journalistes à se comporter désormais de manière à sauvegarder la crédibilité de la presse, à protéger l’image de la profession et de valoriser son caractère professionnel. Les travaux se poursuivent ce jour en atelier. Rappelons que l’ouverture de ce séminaire a été sanctionné par les discours de Mme Rhonda Watson, directrice du Centre culturel américain et de la Chargée d’affaire de l’ambassade des Etats-Unis près le Bénin. Elles ont toutes deux, invité les journalistes à suivre avec intérêts le séminaire initié à leur intention.
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B.M.
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