Au cours de leur réunion en prélude au sommet de la Cen-sad

/food/censad.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />La libre circulation des personnes préoccupe les experts
(Ils recommandent la suppression de visa pour les officiels et diplomates)
La réunion des experts, rencontre préparatoire à la 16ème session du conseil exécutif des états membres de la Cen-sad a traité de plusieurs questions dont celles relatives à la sécurité alimentaire. Au nombre des recommandations faites, les plus importantes évoquent la libre circulation au sein de la communauté.

Les experts de l’espace Cen-sad, à l’issue de échanges vendredi dernier, ont retenu en premier point d’ordre du jour la libre circulation des personnes dans l’espace. Pour la gestion et l’appréhension de la migration, le secrétaire général de la Cen-sad, Mohamed Al Madani Al Azhari a introduit ce point et a rappelé aux participants que la libre circulation des personnes est l’un des objectifs fondamentaux de la communauté inscrits dans son traité constitutif .Il estime à cet effet que cette question est l’une des priorités dans le processus d’intégration. Pour ce faire, il invite les ministres en charge de la sécurité à examiner au cours de leur session les voies et moyens afin de traduire en acte cette volonté politique .Au regard de la complexité de la question, les participants ont choisi d’aller par étapes pour parvenir à l’objectif souhaité. Les experts de la Cen-sad recommandent la dispense de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service ainsi que les personnes chargées de mission officielle et son élargissement à d’autres catégories de citoyens. Ils souhaitent une accélération de la libre circulation des personnes qui passe nécessairement par la levée des restrictions qui freinent la mise en application de ce processus. Ils estiment que la libre circulation des personnes est un passage obligatoire vers l’intégration  des Etats membres de la communauté. Sans cette levée, l’adhésion des membres dans la communauté serait chose vaine. Au delà des propositions qui ont été faites par les experts, ils ont su relever des exemples réussis de l’Afrique de l’est et de l’Afrique de l’ouest où la libre circulation des personnes est effective sans que cela ait conduit au développement de l’immigration clandestine. Ils ont appelé à distinguer la suppression du visa des autres aspects de la libre circulation à savoir, le droit de résidence, le droit d’établissement et le droit à la justice.

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Esther Badou

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