Grogne syndicale

/food/isociete.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />Le système d’évaluation scolaire  contesté comme les Npe
« Pour un homme de science, ce qu’il faut combattre dans le contexte actuel de l’éducation  dans notre pays, ce n’est pas le système d’évaluation ni la technique d’apprentissage mais plutôt le contenu et l’orientation de l’enseignement dispensé aux apprenants qu’on appelle les Nouveaux Programmes d’Etudes  (Npe) au Bénin » a déclaré Eugène Agbakotan secrétaire générale départemental Atlantique Littoral du syndicat national des professeurs des enseignements secondaires (Synapes).

   Mais le pouvoir en place  continue-t-il, semble n’avoir aucune orientation pour  l’avenir de la jeunesse de son pays dans le domaine de l’éducation. En effet, les programmes Npe du point de vue contenu ne constituent pas le système de l’éducation qu’il faut pour les apprenants béninois. Cette affirmation les syndicalistes le démontrent depuis des lustres.  Face à cette situation  «  l’on se demande pourquoi le gouvernement s’obstine à maintenir les Nouveaux Programmes d’Etudes pendant que les élèves, les parents d’élèves et en majorité les enseignants qui ont à charge ‘l’exécution des Npe, désapprouvent » a souligné Agbakotan dans la dernière motion de protestation de son syndicat.. Même le système d’évaluation monté pour montrer l’aspect pratique des Npe a été désapprouvé.  L’inspecteur  des enseignements Gomez s’était  indigné contre le  système de correction énuméré dans l’arrêté ministériel N°011 en date du 19/02/2008 qui en son article 20 fait croire  qu’il s’agit d’un concours alors que  nous sommes dans le cadre d’un examen.. Le secrétaire général départemental fait conclure que ni les instituteurs ni les inspecteurs chargés de juger les premiers ne comprennent rien du système d’évaluation qu’on leur impose à l’approche des examens. « Pour une émancipation de nos peuples, affirmons haut et fort notre désaccord aux Nouveaux Programmes d’Etudes  et son arrêt immédiat pour une instruction publique dans nos langues maternelles » ont martelé les militants du syndicat lors de la marche de protestation  qu’il ont organisé la semaine dernière le ministère des enseignements supérieurs à Cotonou. « Nous ne pouvons pas rester passif devant le désarroi de tout un peuple, de l’assassinat progressif et planifié des esprits des enfants de tout un peuple » font-ils savoir.  C’est pourquoi,  poursuivent les manifestants, nous disons aux patriotes et plus particulièrement aux enseignants qui s’échinent au soleil sous le pluie pour l’avenir des enfants et de la jeunesse de notre pays à s’organiser en comité où qu’ils se trouvent pour exiger la prise immédiate d’un décret par le gouvernement pour l’arrêt des Npe.

Marius Kpoguè

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