1998-2008. Dix ans déjà que le front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) est né au Bénin. Chargé d’inspirer et d’appuyer les initiatives de lutte contre la corruption avec le partenariat du gouvernement, ses instances dirigeantes ont vu le jour précisément le 29 mai 1998. Pour marquer cette décennie, les responsables à divers niveau de cette structure ont organisé maintes manifestations dont une conférence publique hier mercredi 11 juin 2008 dans la grande salle de conférence de la direction générale des impôts et des domaines à Cotonou.
C’était au prime abord, l’occasion pour Maximilien Sossou-Gloh président du Fonac, de remercier les partenaires techniques et financiers privés ou publics de son organe. Il a ensuite présenté un bilan des activités du Fonac durant les dix ans. Des activités qui visent la lutte contre la corruption sous toutes ses formes notamment le détournement des derniers publics, l’enrichissement illicite, le trafic d’influence, les faux et usagers de faux, l’impunité et toutes pratiques contraires à la bonne gouvernance. Entre autres réalisations énumérées par le président du Fonac, l’apport du Fonac dans l’élaboration de la loi de règlement propre aux mesures prises contre la corruption au Bénin, le combat pour l’élaboration du guide des usagers dans les ministères, la mise en place de dispositions pour la simplification des procédures de délivrances des livrets de pension, l’implication du Fonac dans l’amélioration des lois électorales, organisation des séances de sensibilisation, de formation et d’éducation pour le changement des mentalités des béninois face à la corruption. Cette conférence a également servi de lieu d’échange entre les membres du bureau exécutif national du Fonac et les partenaires puis d’autres personnalités présentes pour garantir une meilleur avenir à l’initiative. Cette initiative qui, pour le ministre de la reforme administrative et institutionnelle aussi présent à la manifestation, non seulement mérite d’être soutenue mais s’impose aussi au commun des béninois s’ils veulent réellement faire du Bénin un pays émergent.
Blaise Ahouansè
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