La Cstb exige, en effet, l’actualisation de la dette relative à l’obtention de facilités de cession des titres à l’extérieurs du Bénin et l’obtention d’un taux d’intérêt plafond auprès des banques et autres acquéreurs des titres.
Le gouvernement a procédé le 23 mai dernier, à la mise en œuvre de l’opération de titrisation des dettes salariales par la distribution officielle de 86 titres à des travailleurs.
Depuis lors, diverses explication sont données par des fonctionnaires. Il est dit que les créances de l’Etat pour chaque travailleur seront morcelées en titre annuel d’une valeur de 500.000f Cfa payable par le trésor public et seront étalées au besoin sur dix ans maximum. Ces titres peuvent faire l’objet de don, de legs ou de cession à des tiers ou à des institutions financières. « Il faut préciser que pour chaque titre cédé le travailleur pourra perdre jusqu’à 20,50% de la valeur nominale de ses titres. Ainsi, pour dix titres de 500.000f soit un total de cinq millions de francs Cfa le travailleur peut perdre entre un million et deux millions francs Cfa », selon la déclaration de la Cstb. « Et c’est ici qu’interviennent les affaires de décote et du taux de cession » selon la même déclaration. Elle poursuit en contestant que le gouvernement ne semble se préoccuper de la nécessité d’obtenir des facilités de cession auprès des banques des autres pays de la sous région ; « ce qui contribuerait à diminuer l’envolée probable des taux d’intérêt sur les titres à l’intérieur du Bénin », dénonce la Centrale de Gaston Azoua.
Marius Kpogué
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