/food/soglo1.jpg » hspace= »6″ alt= »Le maire de Cotonou, Nicéphore Soglo » title= »Le maire de Cotonou, Nicéphore Soglo » » />Les problèmes des taudis demeurent préoccupants dans la ville de Cotonou. Ce qui fait appel à des réformes politiques appropriées, nécessaires pour freiner l’explosion du nombre de personnes vivant dans ces cadres de vie de fortune. Il est indéniable que le nombre d’habitants de la ville de Cotonou augmente encore davantage au cours des prochaines années. La solution, préconise, Clément Dogbé, géographe urbaniste, réside dans la création d’un marché foncier transparent et ouvert pour réduire le nombre d’habitants de taudis et éviter toute nouvelle hausse de ce type d’habitat. Selon les statistiques de l’Onu-Habitat, l’Afrique subsaharienne présente la proportion la plus importante au monde d’habitants de taudis, à savoir 71,9. Le Bénin, et plus précisément la ville de Cotonou, y occupe une place confortable, du fait de son système foncier confus, et objet de profondes irrégularités et son site pédologique assez vulnérable. Selon d’autres urbanistes, le défi à relever dans une ville comme Cotonou consiste à adopter une approche intégrée pour les taudis et leurs habitants, et à essayer de prendre le pas sur ce défi.
Parmi les nombreux éléments favorisant l’explosion des taudis, précisons que les populations rurales considèrent que les zones urbaines leur offriront davantage d’opportunités – en termes d’emploi, d’accès à l’éducation et de services de santé à moyen ou à long terme. Si d’autres villes africaines et du monde entier, alors confrontées à ce problème, ont progressé, c’est parce qu’elles sont parvenues à réunir les conditions permettant aux habitants des bidonvilles collaborant avec la ville de satisfaire ces aspirations.Mais, au Bénin, tout laisse croire que la volonté politique est « à son apogée » en matière de réforme de l’habitat.
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