Suite à la déclaration du guide de la grande Jamahiriya

/food/ipolitique.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » />La réplique du représentant du Nigeria

Les déclarations faites par le Guide libyen Mouammar Kadhafi à l’ouverture du 10ème sommet de la communauté des états Sahélo Sahariens (Cen-sad), ont suscité une vive réaction de la part du représentant du Nigeria hier lors des travaux à huis clos. La  Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est créée par le Nigeria, juste pour renforcer sa domination sur les petits pays de l’Afrique de l’ouest. Telle est la déclaration du Guide avant-hier lors de l’ouverture du sommet. C’est la goutte d’eau qui a débordé le vase. Suite aux  propos du Guide, le représentant du Nigeria n’est pas passé par quatre chemins pour lui répliquer. Lors de leur séance à huis clos, il a déclaré que le Nigeria peut vivre sans la Communauté des Etats Sahélo Sahariens et que la Cen-Sad peut aussi vivre sans la Cedeao. Ainsi, les points d’achoppement viennent de commencer entre les membres de la communauté des états Sahélo Sahariens en ce qui concerne l’unité de l’Afrique si chère à Mouammar Kadhafi. Dans la conception de l’unité dont tous les pays africains comptent oeuvrer, les idées sont désormais  divergentes  et suscitent au sein de la communauté des Etats Sahélo-Sahariens, beaucoup de remous et de mécontentements. Pour certains observateurs, c’est à juste valeur que le représentant du président du Nigeria n’a pas fait économie de vérité en répondant  de manière à peine voilée au guide que la Cedeao n’a pas besoin de son aide financière avant de survivre. Une telle déclaration frise, selon d’autres, la réponse du berger à la bergère et démontre  une fois encore que le chemin de l’unité africaine est bien loin. Espérons que le président en exercice, le premier magistrat de la république du Bénin, Thomas Boni Yayi, puisse réussir son mandat tout en ramenant les uns et les autres à la raison, afin que l’unité de l’Afrique qui préoccupe tant les chefs d’Etats devienne enfin une réalité pour permettre à l’Afrique réellement d’avancer.

Esther Badou

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