Sur les ondes des radios commerciales

/food/zato.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » »  » /> /food/adadja.jpg » hspace= »6″ alt= » » title= » » border= »0″ style= »float: right; » />Excès de publicités mensongères, érotiques et grossières
Des publicités et autres annonces obscènes envahissent davantage les ondes des radios commerciales locales. Des produits tant importés que locaux sont vantés pour leur extrême efficacité en matière sexuelle, toutes choses qui portent  gravement atteinte à la pudeur.

Sur les ondes de plusieurs radios commerciales locales, il ne se passe plus désormais de jour où l’on ne sert aux auditeurs,  des publicités obscènes qui mettent  en  valeur  des produits dits «sexuellement excitants ».  Les termes utilisés pour les décrire sont parfois  si crus, qu’on se croirait dans un bordel ou  à une soirée de strep-tease. C’est vraiment du «sexe-parler» qui est offert aux auditeurs béninois, souvent  accompagné  des musiques locales  du même genre. Pour tel ou tel produit dit aphrodisiaque, les promoteurs de ces radios, irrésistibles devant les offres financières proposées,  n’hésitent pas y ajouter souvent les leurs, au point  de faire  croire à leur auditoire que tous ceux qui  n’achèteront pas lesdits produits, sont d’un autre monde. Bref, les  mots employés, en français comme dans plusieurs  langues locales ne sont pas loin des  cris et autres messages que véhiculent les films pornographiques.  
Lorsqu’on sait  que les auditeurs béninois sont composés de tous les âges,  et des jeunes  da façon majoritaire, l’on ne peut que s’inquiéter   des impacts  de ces  publicités obscènes sur leur santé sexuelle et de façon générale sur leur éducation. Mettre des  excitants sexuels sur la place publique, sans aucune retenue, est en tout cas, l’une des dérives  que prennent certaines radios commerciales locales. Des dérives qui participent  gravement à la débauche sexuelle, avec toutes conséquences que l’on sait. Ceci dit, les promoteurs de ces radios se doivent de revoir leurs affiches publicitaires qui ont attrait à ces produits. Il est également urgent que les instances en charge de la régulations des médias au Bénin les  rappellent à l’ordre et  leur exhibant les sanctions qu’ils courent, conformément aux textes  en vigueur. 

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Christian Tchanou

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